Tournesols

Tournesols
Tournesols. (Odile Alliet) www.odile-alliet.com

2016-2017


Ceci sera la dernière  page de l'année des cours 2016/2017

Le décès de Patrick nous laisse sans voix et sans goût pour admirer les dessins et aquarelles des uns et des autres.
Nous tenterons de reprendre le fil à la rentrée.

















Eh bien, non!
Ce n'était pas la dernière.

Grâce à Dom qui me stimule par ses travaux.
Que voici , que voilà:




 et voilà quelques croquis que j'ai faits, à Paris, à Noyers avec les urban sketchers de Bourgogne Franche Comté, et à Autun avec Camille

Autun





 Noyers






 Paris





 _




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L'ultime page avant l'été
la voiture balai du tour de France pour récolter tout ce que j'ai oublié, négligé, remis à de nombreux demains.
D'abord Dom qui m'envoie régulièrement plein de très belles choses. 








Et Maryse qui a eu la gentillesse de m'envoyer une photo du travail du dernier cours du lundi.




Et enfin  quelques bricoles de mes carnets.
J'ai abandonné mon pauvre nounours pour des voyages à répétition au mois de mai et juin.
Maintenant, comme la transhumance généralisée gagne les autoroutes, les villes, les plages, je me retire dans mon petit Liré et je chante  avec du Bellay

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Mais j'ai fait de beaux petits voyages.
Bologne, magnifique!
Je vous renvoie aux dessins de Jeremy
 (pas pris de photo des miens encore , et ça n'en vaut guère la peine.)

Mais surtout vous pourrez admirer le compterendu qu'il nous a fait après le séjour.
Si vous cherchez le sens de "conscience professionnelle", vous allez avoir un exemple fulgurant.



Voici mes gribouillis de Bretagne








et des petits bretons




l'Angleterre
Hyde Park, ses écureuils

la fontaine du jardin des roses
Noyers sur Serein

Avec les urban sketchers de Bourgogne Franche Comté







et retour à Paris, hélas , et les salles d'attente des hôpitaux, le métro.
Vite, on repart dès que possible







Bonnes vacances, dessinez bien.
Si vous voulez en savoir plus sur les urban sketchers de Paris
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Hello, 
il  est temps que je me réveille avant le grand blanc de l'été.

Entre Bretagne et Grande Bretagne, je vous envoie vos travaux , grâce à Christiane qui s'y est collée, encore une fois.

On va commencer par la fin, comme d'habitude. Vous allez avoir votre photo de classe.

En fait j'en ai mis deux, pour que vous puissiez choisir celle sur laquelle vous vous trouvez le plus photogénique.



Il y en a qui se cachent par derrière!

A l'occasion, j'ai de nouveau regardé vos cerises : elles sont vraiment magnifiques!
Donc voici un petit complément vitaminé, des fruits et de l'eau. C'est tout ce qu'il nous faut par ce temps de canicule.
















Et puis aussi ,  après la flore, la faune. Profitez en bien, ce n'est pas sûr qu'on les voit encore longtemps.

























 et enfin











6 juin 
En attendant vos travaux, qui ne sauraient tarder
Je vous envoie mes pages de carnets du week end : escapade en Bretagne.
Je vais même, comble du narcissisme, vous envoyer un selfie de moi-même, personnellement. Moi qui ai du mal à reconnaître la vieille pomme de reinette ridée qui me regarde me brosser les dents et à qui je fais des grimaces , moi qui hais les selfies, voilà que je me laisse aller. C'est parce que ça montre que j'ai grandi pendant le weekend : ça doit être l'iode. Ou le vent marin. Ou la pluie bretonne.








le 4 juin, je reçois une autre aquarelle de Dom (voir plus bas) 
N'est-ce pas une bonne idée de copier Blanche Odin?

Et j'allais, dans ma panique informatique, oublier l'envoi de Dom
Elle copie Blanche Odin
Il faut du courage, mais ça lui réussit

 

Dom, en haut, Blanche Odin en bas

  et en plus elle récidive

reçu le 1er juin


Attention, rien ne va plus

l'informatique nous lâche

J'avais mis en ligne les séances du 16 mai et du 23 mai.
Elles ont disparu.
Heureusement que Christiane m'envoie vos travaux du 30 mai : 
j'y retourne et je remets tout.
Merci encore, Christiane, de te charger de l'envoi de toutes les photos à chaque séance.
J'ai donc trois séances de retard, avec pour excuse ma balade à Bologne avec le groupe animé par Jeremy Soheylian: une merveille!
Tout était superbe, la ville, le stage , les organisateurs, les collègues de stage. 
Je veux y retourner!!!!
D'ailleurs je n'ai pas assez  dessiné et il faut que je redouble.  

Voici donc enfin vos oeuvres
et toujours avec ma machine à remonter le temps, le 30 mai en premier

30 mai 

et puisqu'il est revenu, le temps des cerises, du gai rossignol, du merle moqueur, 

voici, à défaut d'oiseaux, les premières cerises de l'année

d'abord les démos d'odile









Elvia

Christiane

Marie Noëlle

Véronique

Claudine

Françoise

Françoise

Marie Françoise

Marie Françoise

NIcole





 23 mai

 

Odile, of course



et ses brillants disciples


Christiane


Marie Noëlle




Nicole

Claudine

Claudine

Marie Françoise

Marie Françoise

Françoise

Dominique

Christine

Elvia
Véronique








16 mai





Christiane

Christine

Claudine

Dominique

Elvia

Françoise

Marie Noëlle

Dimanche 7 mai

une nouvelle aquarelle qui nous vient du cours du mardi après midi: très très joli!
Je pense que vous apprécierez.
Toujours la tête dans les nuages, comme vous, le mardi matin.



Marie Claude
Merci Marie Claude de nous avoir laissé reproduire cette jolie aquarelle.
On en veut encore!

Si j'en crois la météo, mardi prochain ce sera "Dessiner sous la pluie".
Ou "Lumière et poésie de la goutte d'eau"
Ou "De la goutte de pluie aux larmes de désespoir du peintre"
Ou...
je vous laisse choisir le thème.

Mardi 2 mai

Christiane a joué les petits reporters
et voilà: une moisson de belles choses.
Plus Dom qui nous envoie une jolie botte d'oignons.




d'après Cath Rey et sur une musique de Sydney Bechett

Là, nous sommes au ciel, au septième ou celui qui est par dessus le toit, mais ni bleu ni calme, dans les nuages,  les nuées et les orages.
Et pour commencer un ciel de Mongolie rapporté par Claudine



Claudine en Mongolie


Cri Cri dans le bleu du ciel




Christiane qui ajoute l'or au bleu



Claudine

Claudine

 
Dominique


Dominique (superbe atmosphère!)





Elvia

Françoise

Marie  Noëlle

Marie Françoise

Marie Françoise

Marie Françoise

Qui?

Qui?

Nicole

Patrick (j'aime ces nuances de vert, et ce petit violet)

Véronique et les toits de Paris,

 

Lundi 1er mai

Faisons le point.

Un blog en sommeil pendant les vacances...
mais des aquarellistes qui veillent et qui travaillent.

J'espère bien que les petits camarades du mardi m'enverront une moisson de belles choses.

Marie Françoise nous envoie une délicieuse aquarelle , vue de sa fenêtre.

Délicieux mais pas mièvre!


Dom continue ses travaux avec la rigueur et l'assiduité qui la caractérise.

Elle dit : "J'ai arrêté les insectes par un petit interlude d'une aquarelle trouvée sur le net. Je suis parvenue à trouver le  nom de son auteur et je te fais parvenir mon aqua et son modèle (il ne faut pas les comparer mais bon...)
Fait en 3 h environ , dessin compris sur 30*40.... et c'est formateur d'essayer."

 j'ai un peu massacré quelques fleurs et terminé un panier avec une courge bleue commencée en cours





Et les aquarellistes du lundi ont travaillé sur les paysages: compte rendu de la deuxième séance;

Maryse

Jackie

Denise

Maggie

Agnès

Claudie

samedi 22 avril

c'est la rentrée
j'espère que vous avez bien travaillé pendant les vacances.  
Moi je n'ai rien fait. (A part les repas, les gâteaux, les balades, et tout ce qu'on fait quand on est en vacances avec une maison pleine.)
C'était bien.
Pendant ce temps Dom observe les insectes.
Après les scènes de printemps, classées X, consacrées à la reproduction, voici les scènes de banquet.



mardi 29 mars

 Merci Claudine de nourrir le petit Blog.
Au menu du jour, aubergine et navet, arrosé d'un petit coup d'eau fraîche.

superbe!
Une belle aubergine bien brillante, ferme, qui vient d'être cueillie.

Et puis Christiane a fait des photos. Chouette.
Alors là, je suis impressionnée.
Je vais copier sans vergogne votre traitement du lierre et du panier. Vous êtes rapides. Il me faut encore au moins deux fois plus de temps  pour finir le mien. Mais j'aime bien les finitions.


Christiane (quelle jolie composition, et j'adore les couleurs, comme d'habitude)

Dominique (superbe panier)

Elvia (les feuilles de lierre!!)

Françoise (je crois que je vais copier la composition. ce pot de terre avec le lierre vous inspire, les filles)

Marie Noëlle (j'adore l'arrosoir , et ce lierre à fruits sombres)

Nicole (joli navet à croquer avec un revers de feuille délicat, et aussi des belles feuilles de lierre lumineuses et pleine de relief)

Patrick (trop mignon la courge bleue dans son berceau)

lundi 28 mars 

les travaux de la semaine dernière ont été retouchés.

Admirez et savourez!

 

Denise

Jackie

Maggie

 C'est le printemps, les insectes s'éveillent et Dom s'amuse avec les petites bêtes.





Et les filles du lundi ont été accueillies par des volutes de lierre dans des paniers et arrosoirs.
Le chou c'est difficile mais le lierre n'est pas mal non plus.
Au secours! C'est plein de poils et de nervures.
Au bout des trois heures, voici ce qu'on a réussi à faire. Il y a du travail pour les vacances.

Maryse

Jackie

Denise




Agnès

Maggie

Claudie


J'oubliais: une touchante image d'une idylle naissante.
tendresse

A la limite d'un érotisme torride!

Mardi 21 mars

 Merci Patrick
C'est super gentil!
Voici les travaux du mardi:
comme les aquarellistes du mardi sont modestes leurs oeuvres resteront anonymes.
Chacun retrouvera ses petits.
Ses petits choux et ses navets.
Je suis impressionnée! Je me souviens du coup du chou. Odile nous l'a déjà fait.
C'est dur!














Lundi 20 mars

Le chat est fini!

 Moi, je craque!
J'en veux un comme ça!

Et les anémones du lundi fleurissent toujours

 
denise



agnès

claudie




Maggie


jackie






Mardi 14 mars

Un arrivage exceptionnel!
Le chat n°2 de Dom.
Pas Isis la Belle, la maîtresse des lieux. Mais un chat étranger, si j'ai bien compris.
Un visiteur venu d'ailleurs.
Quel regard!





et ELFI!
Elfi qui revient d'Inde avec un super carnet de voyage.
Quel plaisir de te retrouver.


















  Lundi 13 mars

agnès

claudie

denise

??? à qui est-il???

maryse

Lundi 6 mars

Weekend occupé par la construction de logements. Quand le bâtiment va, tout va.
La raison : réchauffement climatique oblige, les chenilles processionnaires, " en groupe, en ligue, en procession," comme dit  Ferrat, sont montées depuis le sud et se sont installées, l'année dernière, dans MES pins noirs, au dessus de MES petites filles.

Ces bestioles qui piquent et qui crachent ne me plaisent pas du tout.
J'ai cherché tous les moyens possibles pour m'en débarrasser et j'ai découvert que les mésanges sont les seuls oiseaux qui mangent ces affreuses chenilles.
J'ai donc décidé de tout faire pour les attirer. (Les mésanges, pas les chenilles.)
Cet hiver, je les ai particulièrement gâtées, mes mésanges bleues, mes charbonnières, mes longues queues et mes petites grises, mes nonnettes et mes huppées:  au menu, graines de tournesol, lard gras, et même pâtées d'insectes et de baies aux moments les plus froids de l'hiver.

Elles étaient toutes là. Elles ont battu le rappel des copines et les buissons autour de la maison étaient chargés d'étranges fruits à plumes... et la terrasse est constellées de petites fientes blanches.

Maintenant, il s'agit de les installer dans les pins noirs en leur fournissant le gîte:

et le couvert

la bête immonde



buffet campagnard gratuit : chenilles à volonté





Alors ce service, ça vient?

mmm, ch'est bon, cha pique!

Je vous tiendrai au courant.

(Au fait, Fernando et Violetta sont revenus sur mon appui de fenêtre, à Paris.
Elle lui a été fidèle, il n'a pas eu besoin de hurler et de se tordre les ailes de désespoir comme l'année dernière, elle a emménagé avec lui.)


les croquis

de Maryse d'abord

son bel homme

et sa jolie danseuse



Nos top models, Maryse, Jackie et Maggie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ET les croquis d'Agnès

 






La démo d'Odile

On a regardé Odile nous faire une grande démo : superbe leçon d'aquarelle!
Voici juste deux étapes

 

Quand vous le verrez terminé à la prochaine expo d'Odile, vous pourrez dire : "Moi, je l'ai vu tout petit, le jour de sa naissance"

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Cours du mardi 28 février


Et le lundi, me direz vous?

Patience, il arrive.  Maryse et Agnès s'activaient sur les croquis. Jackie et Claudie ronchonnaient sur les anémones.
J'ai cru que j'allais avoir la peau du papier à force de retravailler. Je ne vous dis pas la légèreté, la spontanéité, la transparence de mes anémones.
"Tomates sautées sur un hachis d'épinards" serait un titre possible.


Quant à Jackie elle n'a pas voulu que je prenne les siennes en photo. Pourtant, c'était nettement plus gai et coloré.
Enfin! (soupir profond et désabusé).



 Je récupérerai les croquis de Maryse et Agnès la semaine prochaine.
Peut-être nos  trois top models reviendront poser??

 


 
Moi, je me suis vengée des anémones.
J'ai fait des croquis à la maison




et des essais de couleur sur une bande : ça s'appelle "Pas très clair-obscur"
Il y a encore du boulot sur les couleurs qui chantent autant que les lendemains des régimes totalitaires et la salade trop cuite. 
[composition entièrement inspirée (aspirée? pompée?) d'une aquarelle d'Odile)] mais il n'y a que l'idée vague de la composition verticale avec le vase coupé qui ressemble.








Comme j'ai débarqué armée de mon appareil photo pour embêter un peu mes copains du mardi et les bousculer pour prendre leurs travaux , il fallait bien que j'accepte de vous montrer mes "essayons".
(C'est ma grand-mère qui disait ça quand elle faisait une nouvelle recette. "Goûtez pour voir, c'est qu'un essayon" . )

Passons aux choses sérieuses.

Mardi, anémones pour tout le monde.


Odile fait une démo : essayer de comprendre la fleur d'anémone, la forme de ses pétales, le coeur sombre dont l'encre diffuse.
Ca a l'air si simple... (re-soupir)





Et puis aussi, toute la fleur, sa tige charnue, ronde, aux courbes douces, ses petites feuilles dentelées. (Rien à voir avec les épinards)



et aussi
Ajouter une légende




A vous les filles.



la petite nouvelle : pas une néophyte, visiblement

 
Claudine





Françoise, touchée par la grâce.

 
Dominique, qui a fait sa sélection à coups de ciseaux.

 
Marie Françoise, au mieux de sa forme


 
Elvia, douceur et transparence

 

 


Cri Cri, Marie Noëlle, vous allez me tuer. On a bavardé , pris des nouvelles de Brigitte (bises à toi!), parlé peinture à l'huile. Et voilà. Which is which, watercolour witches? Je ne sais plus.

Et j'ai aussi réussi à extorquer des dessins et des aquarelles à Patrick : regardez le joli travail :











Samedi 25  février

(en retour, j'ai eu un mail de Claudine qui disait"trop doux sous la dent" : je ne sais pas comment le prendre . Claudine, quand on dit "à croquer" ça ne veut pas dire "mordre".)

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Suffisait de réclamer! J'ai eu un nounours.

Merci Claudine du mardi

Trop trop mignon.

 

Lundi 20 février

Suite des croquis chez Odile
Nous avons toutes joué les modèles.





Croquis en 10 mn puis en 3 mn.
J'ai pris les photos pour mémoire mais ça ne rend pas très bien.
Nos trois top  models des croquis de 10 mn  Jackie, Maggie et Maryse.














Puis Odile et Claudie, poses de trois minutes

(J'en ai profité pour faire une petite sieste : pose allongée, un coussin sous la tête, comme à la plage.
J'aurais pu tenir bien plus longtemps sans effort.)









 

Dimanche 19 février 

 

 J'ai fait une page spécial Dom

Après les oiseaux, voici la chatte Isis

 spécial Dom

Mardi 31 janvier

Voici les travaux en cours  le mardi 24
Depuis, ils ont évolué mais vous ne les verrez pas....
Ne manquez les oiseaux de Dom à la fin de la page du jour.

Hier, nous avons fait du dessin, des personnages croqués rapidement.
Du coup, j'ai oublié de photographier les aquarelles que vous voyez ci-dessous dans leur état intermédiaire, terminées pendant la semaine.
Je m'améliore, c'est fou. Maintenant c'est une pensée à la journée et encore, il faut l'écrire.

Je peux meubler le terrain et essayer de me faire pardonner en vous racontant les aventures de Cloclo, vraies, véridiques et même pas enjolivées.
Figurez vous que, dans la série "on peut faire des progrès à tout âge", je travaille le rôle de Benoite Brisefer, la terreur des lunettes.
Pas besoin d'être musclée et sportive (sinon ce serait perdu d'avance).
Il faut juste une bonne dose de maladresse  avec une dose d'incapacité à anticiper maximale et, avec ça, garder la tête en l'air.
Cloclo, gadgetophile convaincue, qui a depuis longtemps compris le principe du bras de levier tel qu'il a été démontré par ce crétin d'Atlas (note 1), s'est acheté un presse agrumes de presque professionnel. C'est censé aider les vieux pleins d'arthrose qui ont du mal à tourner le poignet pour presser les oranges. En fait pas du tout, ça fait partie du dispositif anti-vieux, subventionné par la sécurité sociale et les caisses de retraite, qui permet entre autre de les empêcher d'ouvrir les bouteilles de lait, de lire les notices des médicaments, d'avaler les grosses gélules qui les étranglent. Comme ça on s'en débarrasse et ça fait des économies.
note1(
crétin, parce qu'il aurait pu se débarrasser de ce boulot infernal
qui consiste à maintenir la Terre dans l'espace avec son bras de levier ,
en refilant le travail à Hercule, mais il s'est fait avoir
et c'est lui qui s'y recolle pour l'éternité: il devrait saisir la
Cour des Droits de l'Homme  mais peut-être que ça ne marche pas pour les géants,
ou bien se syndiquer , faire reconnaître la pénibilité du travail
et exiger l'embauche d'équipes supplémentaires
)

Je dépose ma demi-orange, j'appuie sur le bras de levier de toutes mes forces. Arrivé en bas, le bras de levier se détend comme un ressort et me colle un uppercut en envoyant valser mes lunettes.
Bilan : un jus d'orange, réussi, il est vrai, et une monture de lunettes neuves cassée! Youpi!
Bon, je recolle mes lunettes au scotch, je continue à presser mes oranges. Ah, mais! On ne va pas se laisser impressionner par un bidule, tout de même!



 Je fais réparer mes lunettes chez l'opticien parisien qui me les a vendues. 
Elles sont mal réglées, elles me serrent.
Comme je commence à me fatiguer de cette boutique où ils essaient de me faire croire que ce n'est pas normal de vouloir lire les notes de bas de page et les notices de médicaments avec ses lunettes, je retrouve mes anciennes lunettes en attendant de faire régler les neuves  chez le gentil opticien de ma campagne.

Et, pleine d'énergie (ça doit venir de la consommation des oranges), je pars avec ma copine faire un peu de marche à pied dans les chemins forestiers de la Puisaye.



 Nous voilà parties. La petite avec le gros sac et le bonnet à pompon ridicule à gauche, c'est moi.
Il fait beau, le vent souffle sur les champs .

 Mais tout est calme dans la forêt. Nous marchons en devisant gaiement.
Et puis...
Je suis tombée par terre, c'est la faute à Voltaire..mais le nez dans la boue et les feuilles mortes.
Juste comme quand on fait son portrait dans la neige.
Je n'avais pas vu la racine traîtresse.
Pas de bobo, le sol était moelleux.
Qu'est-ce que je disais tout à l'heure? "une bonne dose de maladresse  avec une dose d'incapacité à anticiper maximale et, avec ça, garder la tête en l'air."
Voilà, c'est fait. Ça a marché.
On a bien ri. Le sol ayant tout juste dégelé, j'avais de la boue un peu partout. Mais ma deuxième paire de lunettes venait de se séparer de sa branche droite.
Ah, non! Pas encore!

Retour à la maison, tranquilles, sans nous laisser impressionner par des caprices de lunettes. Nous avons croisé deux chevreuils dans les sous bois, regardé les flaques de glaces qui commençaient à fondre, toutes festonnées de dentelle, en équilibre sur les ornières du chemin. Repris le chemin de crête (on peut dire ça quand ce sont des petites collines toute douces?), marché dans le vent, redescendu la colline pour venir se chauffer devant la cheminée avec une bonne tasse de thé.

Le lendemain, pas moyen d'y échapper, je vais voir l'opticien.
Je lui apporte mes oeuvres : deux corps démantibulés de lunettes blessées au champ d'honneur. (honneur de quoi?).
Un peu comme le petit tailleur ; là c'était seulement deux d'un coup.
La jeune femme me regarde d'un air interrogateur. Je ne sais pas si elle se demandait si j'étais victime de violences conjugales ou une manipulatrice compulsive de branches de lunettes.
J'en profite pour lui expliquer que mes lunettes neuves, les premières cassées puis réparées de travers, me posaient problème depuis le début.
Il fallait que je cherche le point précis qui me permettrait de voir de près et il semblait décalé selon les yeux. Ça fait loucher, grimacer mais ça ne permet pas vraiment de lire.
Elle regarde, compare et me dit qu'en effet les verres sont alignés tout de travers.
Je vais vous arranger ça ma petite dame
Elle les manipule un peu...


CRAC....

Les lunettes lui restent dans la main!

C'est une malédiction, quelqu'un m'a jeté un sort.

Rassurez vous braves gens.
L'histoire a une fin heureuse : j'ai deux paires de lunettes réparées, une nouvelle avec laquelle je ne peux pas lire et une ancienne qui ne me va plus. Les ingrédients sont rassemblés pour la suite du feuilleton des lunettes ensorcelées.
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A part ça


Le dessin, c'était génial.
La prochaine fois, vous aurez droit à nos croquis au crayon, au fusain, au pinceau. Et surtout à ceux d'Odile.
Et à la prochaine séance, on continue les croquis. J'adore.

Les aquarelles dans leur état intermédiaire:

Maggy

Maryse

Agnès

Jackie

Denise

Claudie
  ça, c'est le pot de confiture de Brigitte.
Je voulais le peindre avant qu'il ne soit attaqué par les cuillères.


Je vous livre en prime les oiseaux de Dom : elle dit qu'elle a terminé son cycle des oiseaux et qu'ensuite elle passe aux chats.
Dommage pour les oiseaux, ils étaient superbes. Mais les chats,c'est bien tentant aussi.

Je vais essayer de les rassembler tous sur une seule page pour qu'on les voie ensemble.

 

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ça ne s'arrange pas

je tourne le dos 2 minutes et on est le 12. Où allons-nous?
Je suis désespérément en retard.
 Il me reste 37 dessins à faire avant la fin janvier. La retraite, c'est le bagne.

Je vous mets la photo de la fête avec Brigitte, gentiment prises et transmises par Patrick et Christiane (mais c'est la même). C'était chouette et c'était émouvant. On n'a pas envie de la laisser partir mais il faut la comprendre! Marseille, le soleil et la mer. On ne fait pas le poids face à une telle concurrence.

"La mer sans arrêt - Roulait ses galets - Les cheveux défaits - Ils se regardaient - Dans l'odeur des pins - Du sable et du thym - Qui baignait la plage - Ils se regardaient - Tous deux sans parler - Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages
Et c'était comme si tout recommençait ..."
Oui, bon , seuls les baby boomers ou les grandes  sœurs reconnaitront. Ce n'est pas Brel ni Ferré, mais dans la série Radio Nostalgie, ça passera.

 




 

Et on est déjà le 6

mais ma moisson est belle:

Denise

Denise

Agnès

Agnès

Denise, pendant le cours
(Pour info, c'est justement ça que je voudrais savoir faire)

Maryse, le résultat final, en grand
(Raaaahhh! et ça!)

Maryse, la vignette préparatoire

 

 

 

 Et ça y est

on est le premier jour d'une nouvelle année

BONNE ANNEE!

je dois dire que j'avais déjà fait ma liste de vœux limitée au strict nécessaire auprès de Dieu l'année dernière

et je n'avais demandé que des choses simples et sensées
la paix, la fin de la pauvreté, l'accueil jovial des migrants, une dizaine de choses  faciles et qui feraient plaisir à tout le monde ou presque...

Eh bien RIEN, je n'ai rien eu.

Alors, je me méfie. 

Je dirais bien "Détrumpez-nous" mais je n'ose plus.


Je ne voudrais pas porter la poisse aux gens que j'aime. Je me contenterai de

"Longue vie à vos pinceaux,

que vos tubes n'aient pas le temps de sécher"

Je joins une aquarelle de Dom qui vient, la première, de m'envoyer son premier bel oiseau de l'année, le Pélican frisé. Il a du se faire faire ça pour le Réveillon.

Il est beau.

 

 

 

 

Déjà le 29 décembre!

Et je suis en retard

Pour meubler, je vous envoie ce que Camille, mon feu follet de 8 ans, a fait pour s'occuper pendant sa gastro:

Eh, oui! Elle lit le Petit Nicolas, et comme une vraie éponge elle dessine à la Sempé

Maryse a fini

et elle est passée à la grenouille

serait-ce Agnès???

et Maggie???

ça je sais, c'est Patrick, le mardi



...j'ai oublié!

Mais ça, c'est Elvia, je suis sûre...

Lundi et mardi  et 15 novembre

 le lundi, on peaufine les travaux de la semaine dernière.
L'eau de la semaine dernière, c'était super.
Cette semaine, on a écopé après l'inondation et on a travaillé les petits détails.
Merci monsieur Canson, ça c'est du papier encollé! On peut revenir, tripoter, se repentir, retirer, redessiner.


Denise

Je vous épargne mes commentaires admiratifs, ça ferait un peu groupie répétitive mais néanmoins, je dois dire que tous les tableaux de mes copines me ravissent.
Vous avez vu le vase au premier plan et le détail des fleurs avec l'arrière plan dans le flou?

tout le monde peaufine,sauf Jackie, qui entreprend, mène à bien et termine un nouveau tableau.

Maryse, qui nous avait quittés pour sa bronchite la semaine dernière. Quelques coloquintes chantent derrière le raisin. Ah, si vous pouviez voir de près les grains de raisin, leurs couleurs et leur transparence et l'attache des petites queues!

Claudie

Et Agnès qui me sidère toujours par l'explosion de couleurs et la circulation de la lumière

 Le mardi

Patrick était parti en balade. Il est revenu avec un merveilleux croquis aquarellé de Marseille.


Moi, j'adore. Je trouve que Patrick y excelle!

 Et revoici l'eau et les chrysanthèmes.
Les virtuoses du mardi se sont remis à l'eau.  Ils ont recommencé une ou des nouvelle(s) aquarelle(s).
Certains ont préféré garder l'anonymat. Je ne vois pas pourquoi parce que c'est vraiment chouette, mais c'est vous qui voyez. Si vous voulez mettre votre nom, pensez à l'écrire en bas du tableau, ça aidera Patrick.
(moi j'ai bien des hypothèses sur les auteurs, -marie-françoise, françoise, par exemple- mais...)




mf?

mf?



c'est qui "grrrrrr"?



Brigitte

Marie Noëlle


F...?

Christine???



 et enfin encore un bel oiseau de Dom

Je pense que le Parc des Oiseaux va bientôt pouvoir éditer un catalogue de leurs résidents avec toutes les aquarelles de Dom.
C'est superbe.

 

Lundi et mardi  et 8 novembre

 (Cela se passait juste avant la grande dépression du 9.)

Odile nous jetés à l'eau encore une fois.

Dans le rôle des bébés nageurs, voici le groupe du lundi, dans l'eau et les chrysanthèmes.


Jackie

Denise

Maggie

Denise

Agnès
Claudie







Puis le mardi, même rôles, même sujet mais changement d'acteurs

Anonymes, cette fois. Mais pourquoi pas?
Très réussis, en tous cas

(Cela dit, si vous souhaitez que vos noms apparaissent, mettez une petite étiquette en bas de vos tableaux.)











Dimanche 6

J'exulte!
J'ai réussi à obtenir d'Annie qu'elle nous envoie ses aquarelles de ciels.
Vous n'allez pas être déçus.
Elle disait
"oui mais non, c'est pas terrible, à côté de ce que vous faites, et tout ci et touça.."
Enfin, Annie, quoi.
Terriblement et injustement modeste.
Jugez par vous-mêmes.





  Pffff...

A chaque fois que je les regarde, je suis émerveillée.

Samedi 5 Novembre

Un mot encore.
 On m’a demandé des nouvelles de Doudou; l’ours bipolaire, (dont le papa et la maman sont tous deux des ours polaires).
Il était là, fidèle, intrépide comme jamais; malgré sa mésaventure des dernières vacances.
Il avait pris froid à Autun et portait une délicieuse petite brassière rose. 

Doudou, je t'aime




Il nous a accompagnées partout mais il est resté dans la voiture pendant les séances d’équitation.
« Là, non merci. Courageux mais pas téméraire », nous a-t-il dit. La pensée d’aller se promener sur le dos de Toupet, le poney, lui faisait horreur.
« Ce truc-là, c’est végétarien, d’accord, ça ne me mangerait pas pour son goûter, mais je vois bien comment ça se comporte. Ce n’est pas parce que ce n’est pas un chien qu’il ne faut pas s’en méfier. Ça mord à l’avant et ça rue à l’arrière. C’est petit pour un cheval, d’accord, mais moi je suis tout petit et cet animal a la taille d’Ywain. Alors je me méfie.»
A cette occasion nous en avons appris un peu plus sur les malheurs de Doudou.
L’un de ces malheurs s’appelle Ywain, le labrador.
Ywain est le demi-chien de Camille. Elle l’aime, et ça, bien sûr, ça ne plait pas à Doudou.  Elle le promène le mercredi, il l’accompagne à l’école en tirant le papa de Camille derrière lui, accroché à la laisse comme s’il faisait du ski nautique, mais il habite dans une autre maison. Juste en face de la maison de Camille. Son maître ne revient qu’au weekend et il a besoin de tendresse et de sorties (Ywain, pas son maître).
Ywain est un super chien, beau, affectueux, dynamique, enthousiaste jusqu’à l’excès, et pas du tout (pas encore ?) civilisé. Les bisous qu’il donne à Camille ressemblent parfois à des uppercuts mais c’est juste parce qu’il est heureux de la voir.
Ywain est amateur de promenades en forêt et à cette occasion, il adore chasser l’écureuil, courser le chat errant, draguer les filles-chien, aborder gaillardement les copains chiens pour leur proposer une partie de rigolade ( à l’horreur de certaines maîtresses qui craignent, bien à tort, pour la vie de leur petit trésor) et surtout ramasser la charogne. Vous ramassez bien des champignons, vous! La charogne, c’est divin ! Ca sent fort, on la repère de loin, ça vous attend, tapie dans un recoin, sous une fougère, derrière un arbre tombé, dans les ronces. Comme les champignons. Il faut juste se laisser guider par son radar et aller la dénicher, puante, merveilleuse. On l’attrape du bout des dents, on la secoue avec ferveur, et même, si on a le temps et que papa-de-Camille n’est pas déjà arrivé en criant « Arrête, lâche moi ça », on peut la déposer par terre et se rouler dessus pour s’imprégner de son parfum musqué et tenace. L’extase, le point d’orgue de la balade en forêt.
En plus, après, on a systématiquement droit à une balade vers l’étang le plus proche où, bizarrement, on vous autorise à aller vous baigner. Ywain adore nager. C’est juste dommage pour le parfum : on le perd un peu.
En rentrant à la maison de Camille, un jour où il était invité à faire semblant d’être sage pendant un petit moment, Ywain a repéré Doudou. Doudou a vu Ywain. Le courant est passé. Ywain a pensé très fort «  Trop bien ! Une charogne ! ». Doudou s’est aplati sur la table où il était resté et il a hurlé silencieusement : « Non, je ne suis pas celui/celle que vous croyez ». (Nous ne savons pas si Doudou est une fille ou un garçon. Le fait qu’on dise « il » en parlant de lui/elle, ne prouve rien. Dans les histoires de Camille, il joue des rôles de garçon ou de fille selon les besoins).
Aïe! il me regarde

Je n'y suis pour personne.

Heureusement que la maman-de-Camille était là et que, inconsciente du drame qui était sur le point d’éclater, elle se dirigeait joyeusement vers la buanderie. Dans le cerveau d’Ywain « charogne » a été remplacée par « biscuit » et il a trottiné en bavant de gourmandise derrière la fée des croquettes. Dès qu’il la voit, même dans la rue, il bave et se lèche les babines.
Sauvé, provisoirement, Doudou n’en menait pas large. Il a essayé de se cacher derrière la bouteille de lait



 puis de se transformer en bouchon de la bouteille pour ne pas se faire remarquer. 



Echec total, il n’avait pas l’air d’un bouchon bleu. Ou peut-être c’était le réflexe de grimper aux arbres pour échapper au prédateur. Heureusement que Camille l’a vu et l’a emporté à l’étage, là où Ywain ne va jamais.
Doudou , traumatisé par son abandon, son voyage au bout la nuit dans le camion des Postes et enfin par sa transformation en charogne alléchante dans l’esprit d’Ywain, doudou, donc, est sur ses gardes.
Imaginez que Toupet le voie comme une carotte !


 
Oh! une carotte!



 Tout est possible. Il reste calfeutré dans la voiture tandis que Camille trône comme une reine sur le dos du petit rondouillard, ses deux copines Louise et Emma encadrant la monture qui n’attend qu’une seconde d’inattention pour grignoter l’herbe verte du chemin. Babou trotte derrière. C’est une grand’mère à petites pattes, donc quand Toupet marche, elle trottine.


Deux heures de balade dans les chemins, les champs labourés, les sous bois de peupliers. Louise, qui est toute patience et dévouement, tient Toupet par la bride et le fait trotter et même galoper. Dès qu’elle le lâche, il s’arrête et se remet à manger. Quand on a un beau petit ventre rond, il faut l’entretenir. Il se repose juste aussi pour donner le temps à Babou de rattraper son retard. Personne ne la tient par la bride pour l’aider à galoper, elle, et elle suit comme elle peut. Camille est ravie.
Et Doudou est ravi aussi, de nous voir revenir, crottées, de la boue plein les bottes.
Il se jette sur Camille, se presse contre son joli petit nez, et pousse des soupirs de soulagement. Elle est revenue, enfin.
« Je vous croyais perdue ! Vous êtes parties depuis plus de 2 heures ! »
Quelqu’un a offert une montre à Doudou ? Non, c’est son estomac qui gronde.
Rentrons vite à la maison. On va faire des crêpes !
Je vais mourir de faim!

 

Vendredi 4 Novembre

Décidément, le blog n'arrête pas!
Voici Patrick qui vous envoie un compte rendu de son super stage avec Jeremy Soheylian.
J'aurais aimé y être aussi! On ne peut pas tout avoir, les libellules et le maître du dessin!
Mais pourquoi????????

Patrick dit

"
Voici donc les travaux réalisés avec Jeremy

Comme d'habitude petit échauffement de la main, toujours un peu crispée au démarrage.
Ensuite le trait s'assoupli ,la main se détend .....

Les travaux du premier jours sont réalisés à l'intérieur du Louvre
Le lendemain plein air, les fauves sont lâchés ."

et montre













C'est beau, non?

Pendant ce temps, j'ai appris que les frelons attaquaient les abeilles.
Pauvres abeilles!
Elles avaient déjà les pesticides et les apiculteurs voraces qui les détruisaient inexorablement.
Maintenant les frelons attaquent.
Des frelons à bottes jaunes.
Ça, ça m'a plu! Modèle Petit Bateau, peut-être?
Et j'ai lu que l'une des solutions pour protéger les ruches était la muselière.
Je me suis mise aussitôt à la conception d'une muselière pour frelon.
Je l'ai faite en bleu, je trouve qu'avec les bottes jaunes, c'est plus seyant.
Par contre pour essayer les muselières aux frelons, on cherche des volontaires.




Lundi 31 octobre 

La maison est désertée.
Ce ne sont que playmobils épars, bouteilles vides, serviettes sur le sol de la salle de bains.
Paysage de fin de vacances.


les bouteilles sont vides
les verres sont vides aussi
















Mais non! pas de panique. Les filles sont parties mais elles reviendront.
Mais le chat de la voisine est toujours là et le soleil brille sur la campagne.
Le chat de la voisine! Vous vous souvenez: "le chat de la voisine, qui aime la bonne cuisine, et fait son gros ronron...gna gna, ...gna, gna...et ne chasse pas les rats"? Non? Yves Montand?
Ah oui, ça ne date pas d'hier.


Les aventures de Charlie.

J'ai une voisine charmante. Elle aime les bêtes. A la folie. Elle a 5 chats (ou plus, on ne compte plus ), 4 chiens, qu'on entend très bien, des poules, un coq asthmatique et enroué , des lapins (animaux très discrets, ceux-là; je les en félicite), parfois un ou deux poneys en pension, des chenilles processionnaires et je crois que c'est tout pour le moment.
Or, à l'origine, tout au début des temps anciens, quand Raquel habitait à Paris, elle avait un chat. Un seul chat. Le seul, l'unique, le Prince. Charlie, le chat. Sibérien, altier, vêtu de noir et de blanc, socquettes blanches, gants blancs, bavette d'avocat, panache noir qui ondule avec grâce au gré de ses déambulations.

Et Charlie en a assez. Les jeunes chats le poussent pour se jeter sur la nourriture comme des goinfres mal élevés. Les chiens sont des rustres, brutaux, jouant à des jeux stupides, bousculant tout sur leur passage. Même dans la chambre, il n'est plus seul dans le lit de Raquel. Je ne parle pas du mari de Raquel qu'il avait toléré avec bonne grâce jusque là, Daniel étant un bipède charmant et bien éduqué, parlant avec douceur et intelligence. Je parle des jeunes chats qui s'entassent en vrac et bougent toute la nuit. Impossible de fermer l’œil.
Donc Charlie a décidé de s'éloigner un peu du bruit et de la fureur.
Il a d'abord été séduit par Léa, la fille-chat qui parle aux matous de tout poil. Et comme Léa n'est pas là en dehors des vacances, il a fini par adopter sa grand-mère.
Entre nous, maintenant, c'est l'amûr.
Il est assis sur l'appui de la fenêtre de cuisine et il m'attend. Quand il me voit, il miaule. Le soir, il est toujours là. Il y passe la nuit. Quand je me lève il est déjà là.
Parfois, il passe de la fenêtre à la porte et il s'étire pour regarder et m'appeler.


Ce qui veut dire qu'il fait 84 cm verticalement et étiré, sans les oreilles.
Ce qui veut dire aussi que les tables des humains sont faites juste pour qu'un chat en se levant sur ses pattes arrière puisse voir exactement ce qu'il y a d'intéressant sur cette table.
Ce qui veut dire que le mobilier humain est conçu pour accueillir les chats. CQFD.
 Il m'attend. Moi, ou sa gamelle. Mais pas seulement. On pourrait penser que lorsqu'il a le ventre plein, il est satisfait et va se promener un peu. Pas du tout. Il veut ENTRER dans la maison et dormir sur un coussin.

C'est compter sans grand-père, dit aussi AAC, l'Atrabilaire Anti Chat. "O mon Ennemie, femme de mon Ennemi et mère de mon Ennemi, ..." disait le chat qui s'en va tout seul dans Kipling, "je suis le chat qui s'en va tout seul et tous les lieux se valent pour moi". Là, c'est plutôt "O mon Ennemi, homme de mon Amie, laisse moi entrer dans cette maison car c'est celle-là que je veux pour moi et où je veux dormir et nulle part ailleurs". Mais l'Homme est bien conforme à la description de Rudyard, il est prêt à balancer ses bottes et tout ce qui lui tombe sous la main pour chasser le chat.
Misère, misère! Grande est ma douleur. Ce chat me fend le cœur. En outre, il a une voix  très forte et discordante, un miaulement de vieille porte de château qui grince  et il me bassine du matin au soir. Je vais bientôt passer à 4 pattes devant ma fenêtre de cuisine pour qu'il ne me voit pas. Mais ça ne servira à rien, il fait le tour de la maison et vient miauler à la fenêtre de la salle à manger. Peut-être fermer les volets pour qu'il me croie partie?

.Ou aller dessiner dehors sur la terrasse, à côté de lui. Ça, il aime. Quitte à poser une patte nonchalante sur mon aquarelle, pour y mettre sa patte, sans doute, et m'aider à lâcher prise?



Et puis se réjouir des envois de ceux qui travaillent

Les délicieuses aquarelles de Dom. 





 doudou

Mercredi 26 oct

Des nouvelles d'Elfi


"
Salut les artistes,

L'été était chaud et agréable, mais la bise étant venue, me voilà de retour et avec mes pinceaux!

Oh, je n'en ai pas abusé, mes nouveaux cours avec Annick NUGER n'ont commencé qu'il y a 2 semaines et je vous joins donc mes deux chef d’œuvres réalisés. Comme vous voyez, le style est quelque peu différent de celui d'Odile - que je salue au passage, car inoubliable ! - Je ne suis toutefois qu'au début et j'attends la suite.

Pendant que j'y suis, j'envoie aussi mes nombreux travaux d'été, des coquelicots, fleurs préférées de mon mari, et la petite maison directement sur la plage de Roquebrune-Cap Martin où nous passons tous les été 15 jours (au moins). Sur la plage, pas dans la maison !, qui appartenait pendant longtemps à Jacques Brel et où il a composé "Le plat pays" et "Amsterdam" . L'aquarelle est à refaire, je sais Odile, je m'y emploierai l'été prochain !!!

J'espère que vous allez tous bien ! Je serais heureuse d'avoir de vos nouvelles. 

Je vous embrasse toutes et tous.

elfi
C'est un vrai plaisir d'avoir de tes nouvelles Elfi. Et c'est vraiment chouette que tu nous envoies des aquarelles 




Mardi 18 octobre

11 nuances de gris


Merci Patrick!
Trop bien! Trop facile!
les photos m'arrivent à la bonne taille, j'ai juste à les mettre sur le blog.
Elles sont anonymes. Vous retrouverez vos petits.
Eventuellement on peut envisager de faire un jeu: le kiafèkwa.
Dotés de nombreux prix  et de gages.

La consigne, retransmise par Patrick, était donc:

Alors aujourd'hui, restriction, nous ne travaillerons qu'avec trois couleurs primaires afin d'obtenir de jolis gris nuancés.
Ont été sélectionnées 
👏  le jaune aureoline
👏🏽  le rose permanent 
👏🏿  le bleu Windsor ( tendance verte )














Lundi 17 octobre

Et voilà enfin les aquarelles du cours du lundi

Toujours dans les vignes du Seigneur avec un peu de pommes pour le calva.


Denise

Agnès (ou Matisse?)

Maryse

Jackie

Claudie


claudie

Mardi 11 octobre


 
bébé vautour
 Alors, ça c'est Dom. Non pas son portrait, voyons. Une aquarelle à partir d'une de ses photos de vautours.
Maintenant elle les prend au berceau.
Il est mignon comme tout le petit.

Et pendant ce temps là, les aquarellistes du mardi sont dans les vignes.
"Ils sont dans les vignes, les moineaux (bis)
Ils ont mangé les raisins, ils n'ont laissé qu'les pépins..."
J'avais oublié cette chanson que me chantait ma grand-mère. Elle en chantait beaucoup, de toutes sortes. Un jour, si je suis dans de bonnes dispositions je vous en dirai un peu plus.

Grâce à Patrick, notre fidèle reporter, présent sur le terrain, vous saurez tout ce qui s'est passé ce jour-là:











 et à la suite, les aquaq du lundi 10, en dépit de l'ordre chronologique, parce que j'avais oublié de prendre les photos




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et ça c'est qui?


Cours n°3
mardi 4 octobre

D'abord des nouvelles de doudou, qui va bien.
Content de retrouver sa maison, il nous fait un petit numéro de claquettes.
Par contre, il s'est fait traiter d'ours raplapla et grisouille.
Il n'a pas aimé du tout.
Pas plus que la jalousie d'un chat imaginaire qui aurait voulu prendre sa place.
Enfin, dernier sujet de mélancolie : Camille va à l'école et doudou attend.
C'est dur. Il envisage même d'apprendre à lire pour s'évader un peu.



Passons aux choses sérieuses.
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches...

enfin surtout des fruits et des branches.


françoise

Christine

Véronique

Claudine

Marie Noëlle, non, Christiane



Marie Françoise


Oui, je sais, il en manque et il manque des noms.
Je plaide coupable : je suis arrivée un peu tard pour ramasser les copies et certains se sont défilés (je ne vise personne, suivez mon regard). Et je n'ai pas noté le nom des auteurs des deux tableaux anonymes.
Faites une note, je rectifierai.

Lundi prochain, retour du groupe du lundi.

Et en attendant, ne manquez pas la belle expo de gravures passage du Montparnasse, au 21 de l'avenue du Maine où Odile expose ses derniers monotypes et gravures.
Vernissage vendredi.
Expo samedi et dimanche.
http://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/96600-parisartistes-quand-les-artistes-nous-recoivent-dans-leurs-ateliers

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Voici vos travaux du cours n°2

J'essaie de courir derrière.
Au cours n°1, il y avait des pommes au menu.
Ca tombe bien, il y en a dans mon jardin.
Mais obtenir une belle pomme intacte est un exploit.
Il y a de la concurrence.
Déjà les pies, superbes oiseaux en noir et blanc, d'une beauté parfaite, sont, il faut le dire, de vraies teignes au jardin. Leur principal défaut est qu'elles harcèlent les mésanges et autres petits passereaux. Heureusement que les mésanges ont mauvais caractère et se regroupent pour affronter l'intruse en livrée de chef d'orchestre.
En plus, ce qui aggrave leur cas, elles piquent MES pommes.
"Piquent", pas au sens de "volent", mais au sens de "picorent", "croquent", "boulottent", "dévorent". Et là encore, comme avec les saumons, j'ai le regret de constater l'absence totale de conscience écologique. Elles piquent autant de pommes que l'envie leur en prend, sans en terminer aucune. Quel gaspillage, on dirait des humains.
en plein délit

Et autre gourmand, mignon mais redoutable pour les pommes. Un goinfre malgré sa petite taille.



Trotte menu à l'ouvrage

 mardi 27 septembre
Pendant ce temps, les artistes du mardi matin font des étincelles.
Décidément, vous me bluffez, les copains.
Juste pour me faire me mordre les doigts jusqu'à l'os de vous avoir abandonnés, non?
C'est réussi.

Christiane

Claudine

Marie Françoise

Véronique

Elvia

Christine

Patrick

Marie Françoise
Marie Françoise



Brigitte



Marie Noëlle

Françoise
démo Odile


Claudine


Après information donnée par l'intéressée
la petite porte est bien un travail de vacances.
Et voici les fruits pourris de mardi

Claudine M et ses fruits


Rentrée des pinceaux à Vaugirard

J'arrive à 12h30 pour relever les copies.
Le petit groupe des anciens et nouvelles s'affairent :
sur la table, des pommes et des physalis, ou "amour en cage" ( mais pourquoi mettre l'amour en cage, ce n'est pas une bonne idée) , ou lanterne japonaise. Cela dit son nom vient du grec et veut dire "vessie". Moins poétique, c'est sûr.
Et voici les (chef) d'oeuvres

Françoise

Chris

Patrick

Véronique

Christine

Elvia

Marie Françoise

Marie Noëlle

Brigitte
-dans l'ordre des prises de vue-


Claudine m'envoie après coup une aquarelle. Merci.
Comme Claudine est notre franc-tireur préféré, je ne sais pas si c'est fait à l'atelier ("faites votre compote, moi je peins la nature") ou si c'est un travail de vacances.
C'est drôlement joli, en tout cas.


Et voilà.
J'avais dit que je travaillerais à la maison, j'ai commencé.



















version finie






Dom est là, elle ne nous oublie pas.
Moi non plus.
Voici ce qu'elle a fait cette semaine


et avant:




Elle précise, ce dimanche 18 septembre:
erreur sur le "n° de l'art de l'aquarelle pour mon oiseau du web. C'est le numéro 30 page 90, de sept à Déc 2016.

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fin août
Pendant ce temps, dans l'Yonne paisible.
Il a fait très très chaud.



J’ai arrosé les fleurs du jardin. Certaines se trouvaient mal, d’autres avaient les oreilles pendantes ou tiraient la langue.

La limace m’a fait toute une histoire :
« Aaaaahh ! Moi aussi je meurs de soif
Donne moi une goutte d’eau !
Regarde, je suis toute fripée, dégonflée, l’ombre de moi-même !
A boire, par pitié !!


Que faire ?
Quel dilemme !
Si je donne à boire à la limace, elle mange mes fleurs.
Sinon, elle meurt sous mes yeux dans d’atroces souffrances.
Mais aujourd’hui, les fleurs vont mieux. Un peu de pluie et moins de soleil brûlant qui faisait frire les fleurs de géranium comme sur une poêle, ça les soulage un peu. Les limaces aussi, vont mieux…

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mi-août

Les filles sont reparties chez leurs parents respectifs.
Horreur!
Camille a oublié Doudou.
Comment est-ce possible?
Il faut que je vous raconte cette lamentable histoire.

Le jour où Doudou a cru qu’on l’avait abandonné, voire perdu intentionnellemnt.

 
Cela se passait en été 2016, pendant des vacances chez Babou (c'est moi) et Dadou (c'est mon Juju).

(Dadou grogne : « Mais qui m’a trouvé ce surnom ridicule ? »
Réponse de sa bergère:
-Tu n’as qu’à en changer. Invente quelque chose plus original. Remarque, par défaut, tu aurais pu t’appeler Pépé ou mieux encore Pépère ?
-Regneuregneuregneu, grogne Dadou qui sait grogner à merveille. )



Donc nous abordions la dernière semaine de vacances à la campagne, le mardi était le jour du départ pour le lac des Settons, étape ultime avant que Camille rejoigne sa maison et ses parents à Autun.


Camille et Emma vont s'installer dans la voiture
_______








Doudou, que l’air de la campagne fatigue et qui ne sort pas beaucoup, s’était installé dans le salon pour faire sa petite sieste. Il n’aime guère le jardin, trop peuplé de chats –ils accaparent Camille-, trop vert –ça tache son pelage blanc d’ours presque polaire,( même bipolaire dit le papa de Camille), trop chaud –quand on a une fourrure épaisse on évite les bains de soleil s’il n’y a pas de banquise prévue pour s’allonger. Plutôt s’étendre sur le canapé, au frais, et regarder les grives se gorger de raisin encore vert qu’elles arrachent à la vigne qui encadre la fenêtre.

Ah qu’il est doux pour un doudou de ne rien faire.

Il faut l’admettre, quand il dort sur le dos, Doudou ronfle légèrement. Mais il est si petit qu’on l’entend à peine. 
Il est bien.

Pendant ce temps, tout le monde s’affaire, prépare le pique-nique, rassemble les sacs, met les filets à poissons dans la voiture.
Et en voiture, tout le monde !
Emma et Camille sont prêtes, elles grimpent à l’arrière.
Babou et Léa sont déjà devant. A nous l’aventure !
Personne n’a remarqué l’absence de Doudou qui dort toujours sur son canapé.
.....
Le soir venu , après une longue sieste, la bouche un peu pâteuse, Doudou s’éveille:



Il ouvre un œil.
Comment ? Il fait déjà nuit ?
Mais où est Camille ? 

Camille !! Tu es déjà couchée ? Tu m’as oublié ! Camille !
CAMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLE!
Mais rien. 
Personne.
Tout est sombre, pas une lumière.

Soudain un pas dans l’escalier. 
Enfin quelqu’un.
C’est Dadou. 
Seul. 
Il va dîner.
-Dadou, réponds moi ! Je suis là. Où sont les filles ?
Mais Dadou ne l’entend pas.
Soudain le téléphone. 
Dadou répond et Doudou comprend tout :
 elles sont parties, Camille va retrouver ses parents et elle ne l’a pas emmené.


« O rage, ô désespoir ! Elle m’a abandonné, elle ne m’aime plus.
Je suis sûr qu’elle a emporté ce pingouin stupide qui était dans son sac à dos.
Oublié, je suis oublié. J
e suis le petit poucet perdu par ses parents dans la vaste forêt ! »

 
Mais personne ne vient consoler Doudou .
 
Il est triste, il pleure.




 

Résigné, il reste sur son canapé. Dadou ne l’a même pas remarqué.




….
Trois longs jours plus tard.. . Babou est de retour, seule.
Cette fois-ci c’est sûr , Camille l’a vraiment oublié pour toujours.

« Mais non, grosse bête, elle ne t’a pas oublié. Elle a juste cru qu tu étais déjà dans le sac à dos. Tu vas aller la rejoindre.
Mais il va falloir que tu sois courageux et silencieux.
Tu vas te glisser dans cette enveloppe molletonnée, remplie de bulles. Tu y seras douillettement installé. Tu vas voyager dedans et bientôt tu retrouveras ta Camille chérie.
Tu es prêt ? Au revoir et bon voyage. Un dernier bisou sur ta truffe noire.  »
On ferme l’enveloppe.



(Doudou n’est pas rassuré, c’est tout noir là-dedans)
Le postier trouve bizarre cette grosse bosse dans l’enveloppe.
On lui explique que c’est le derrière de Doudou et qu’il va rejoindre Camille. Comme il a aussi une petite fille qui a un Doudou Bien-aimé, il comprend et promet que le voyage ne sera pas long.

















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Et Marie Françoise , depuis la Bretagne

Cloucarnac



Youpi! Dans les carnets nomades, voici Annie!

Et Dom qui ne nous abandonne pas même pendant les vacances

Patrick, qui récidive
et Cloclo et ses croquis.

C'était au stage de Sully sur Loire.

J'adore ces aquarelles de rivière.
Il y a un charme, une atmosphère.
Merci Annie, de ta contribution.







Et Dom entre dans la danse

Avec des feux d'artifices (il faut l'oser), des arbres et des coquelicots au bord du chemin (mon préféré) et les fleurs roses de l'arbre en bas de chez elle.











Une autre contribution de Patrick.
Il a quitté son tipee pour l'Eure et le village d'Autevernes


De mon côté, quelques dessins dans la bonne  ville de Joigny










Et puis:


Vu à la télé
un documentaire sur les saumons rouges de l'Alaska.
Eprouvant.
Est-ce une allégorie de l'espèce humaine?
Ces bestioles ont un comportement grégaire suicidaire. Elles remontent  le torrent qui dévale des montagnes  pour rejoindre le lac où elles sont nées, juste dans le cratère du volcan. "Ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part" disait Brassens.
Rapides, cascades, rien ne les arrête. Quand par endroit la rivière se calme pour former de petites retenues, les ours les attendent. C'est la saison des bombances. Ils sont bien décidés à s'en mettre plein la panse et à faire du gras pour  l'hiver.
Je déplore de devoir noter une attitude complètement non écolo des ours. Ils attrapent les saumons par dizaines et leur arrachent la peau , qu'ils mangent parce que la concentration de graisse est très élevée, et rejettent le reste. On critique les amateurs d'ailerons de requin...
Les rescapés du massacre se fraient leur chemin vers des zones qui ont jadis été ravagées par une éruption du volcan. La paroi de la caldéra s'est en partie rompue, le flot du lac qui y était retenu a tout emporté sur son passage. Il ne reste qu'un lac plus petit, le lac Surprise , dont les eaux ont une  concentration en soufre très élevée.
Enfin arrivés dans cet environnement pollué à souhait, les saumons respirent et pensent à fonder une famille : les mâles se regardent d'un sale œil, il leur pousse des dents, ils s'affrontent.
Les femelles déposent leurs oeufs fécondés par le vainqueur et tout ce petit monde se décompose tranquillement et meurt.
Les petits saumons , plus tard, redescendront vers la mer par le même chemin, en prenant garde à ne pas se mélanger avec les autres saumons qui viennent d'un autre village, non d'un autre lac, nourrissant quelques ours au passage en promettant de revenir vers leur Ithaque sulfureuse pour y mourir.

Tant d'efforts pour pondre et mourir!

Je suis très déçue. Je comptais sur les animaux pour relever un peu le niveau, étant donné les exemples déplorables que nous donnent les humains.
Je leur faisais confiance, pas de guerres, pas de génocide, une bisexualité assumée sans tartuferie .
Visiblement ma vision du monde animal était naïve.

Je déplore ce refus de la mixité et du métissage, cette détermination à ne pas se mêler aux autres espèces, ce gaspillage des ressources halieutiques, cette auto-intoxication  aux substances hautement toxiques,  ce comportement non inventif, routinier, conservateur.

Quel exemple pour nos jeunes! On devrait l'interdire!

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Rectificatif aux carnets nomades de Patrick

Squaw Jacqueline, Joli-Fleur-Mains-de-Fée, a bien cuisiné les truites, pas au feu de bois mais à la poêle. Grizzli argenté l'a laissé faire, il reconnait la compétence.
 Comme dit la vox populi, à chacun son métier les vaches seront mieux gardées. (Ce sera le prochain sujet de dissertation de la rentrée).
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Carnets nomades

Et voici les croquis pris sur le pouce, les dessins croqués à belles dents, les aquarelles vagabondes dans la fraîcheur de l'eau.
Vive l'été.

Patrick est parti vivre deux semaines sous un tipee.

Tipee typique

Grizzzli-argenté-pêcheur-de-truites alias Patrick

Tipee sous la pluie

Tipee tout confort

Soyons écolos

la cuisine

Eh bien, non, pas tout à fait.
Qu'est-ce qui est faux, dans tout ça?
Que Patrick fasse la cuisine du poisson pêché par lui-même?
En effet, Grizzli-argenté est un grand pêcheur devant l'Eternel mais normalement la cuisine c'est Squaw Jacqueline.

Non, le tipee s'est adapté à son environnement. La mondialisation est là, il y a des tipees voyageurs et certains ont émigré dans le Jura.
Patrick, de son tipee jurassien, nous envoie ses aquarelles sur le motif.

Il raconte/

"La 1ère représente l'église Romane de St Hymetiere , je m'étais blotti près du petit cimetière.
Le calme absolu, un vrai petit havre de paix."
Je veux bien le croire. Le voisinage est très calme et accueillant.

Bonjour Madame. Je ne vous dérange pas si je m'installe pour dessiner?

L'église de Saint Hymetière depuis le cimetière
"La seconde, un zoom sur une partie de l'abbaye de Beaumes Les Messieurs.
J'ai du dessiner et peindre debout, pas toujours évident.
Pour la petite histoire , c'est ce lieu qui avait inspiré Edith Piaf et les compagnons de la chanson pour la chanson de trois cloches ( village au fond de la vallée, presque ignoré ....... )"

.


Une partie de l'abbaye de Baumes les Messieurs

"Enfin un petit coin du village d'Arbois , village que nous avons beaucoup aimé , je me suis arrêté face à ce petit pont et l'aquarelle a fait le reste."




"Petite anecdote, j'étais sur un muret, un petit coup de vent a projeté le bouchon de mon pinceau
à réserve d'eau, dans l'eau de cette petite rivière, la Cuisance ..."



"Ni une, ni deux, j'ai aussitôt enlevé chaussettes et chaussures pour aller barboter avec les canards qui semblaient très surpris.
L'eau était froide et le petit bouchon est revenu au sec !!!!!
Quelle histoire ...."

Petit, petit, rends moi mon bouchon! Je t'apprendrai à peindre, c'est promis.



Et voilà.
Enfin d'autres que moi pour raconter des histoires sur ce blog.
J'ai continué à faire les dessins mais les vôtres sont les bienvenus!

A qui le tour?



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