Dernière salve avant les vacances, et c'est Dom de Bourgogne et de Franche Comté qui nous régale:
Elle avait un peu levé le pinceau mais elle s'y est remise en juin et elle continue.
Si vous en faites autant pendant les vacances, envoyez moi vos oeuvres.
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et enfin le petit escargot acrobate. |
C'était la dernière séance...
et Christiane était là.
Donc voici le résultat, fleuri et lumineux.
On sent de temps en temps un petit air nippon.
Et tout ça est très beau. Très fortes les filles!
Cette dernière séance est votre apothéose.
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Annie |
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Aurélie |
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Françoise |
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Christiane |
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Christiane |
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Christiane |
Tu te lâches, ma Chris! C'est l'envolée lyrique. C'est super.
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Véronique |
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Christiane |
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Christiane |
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Christiane |
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Elvia |
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Jackie :
(aussi sûr de lui et dominateur que le Brad Pitt de mon amie Marion) |
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Annie |
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Rose Marie |
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Annie |
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Véronique |
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Françoise |
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Jackie! San Gimignano, je reconnais! | |
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Daniella |
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Daniella |
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Daniella
Ah les anémones ! Je me pâme. |
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Moi j'ai fait un bébé hortensia de mon jardin, encore tout frais sorti du bourgeon, avec juste des petites couleurs qui se préparent.
Vous les verriez aujourd'hui, bien colorés, joufflus, parfois dodelinant de la tête après une très chaude journée et réclamant leur douche du soir. Ils ont bien changé.
Je vous propose, en dessert, les travaux de Dom-de-loin, qui pour ma plus grande joie a repris ses pinceaux:
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abeille |
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rencontre le long du grand large |
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coquelicot et blé barbu |
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givre sur pâquerette |
Envoyé le mardi 19
j'attendais le cours de ce matin (bonne excuse) mais Odile étant bloquée, le dos complètement coincé et incapable de marcher, je vous envoie ce que j'ai.
Mardi 12 juin au matin
Je ne ferai pas le point sur les retards, ça vaut mieux.
Je vous livre vos travaux, collectés par Christiane pendant que je vous abandonnais allègrement pour dessiner dans les rues de Sienne. Une merveille!
Il a fait beau (globalement), j'arbore mon bronzage Decathlon, pieds rayés en diagonale, genre la marque de Zorro (Sophie saura ce que je veux dire). On a arpenté la ville, posée sur 3 collines. Et entre les collines il y a ... des creux, des vallons, donc ça monte et ça descend tout le temps, avec des pentes plutôt raides et parfois des escaliers. La ville est interdite aux voitures autres que celles des Siennois. Je dois rendre hommage à la conduite de ces braves gens ; les rues sans trottoirs sont pleines de piétons, dont pas mal de touristes écervelés qui baguenaudent en plein milieu sans regarder (nous, par exemple) et les conducteurs sont d'une rare patience. Je n'ai pas vu un seul piéton écrasé. Pas d'injures, peu de coups de klaxon. Les voitures virent à angle droit dans des ruelles étroites, les moteurs des vieilles vespas peinent dans les démarrages en côte et parfois doivent renoncer à grimper la pente.
Pour la bande des quatre que nous étions, trois Odiliennes , Denise, Jackie, Claudie et une Anne Marie qui proclamait haut et fort ses 90 ans tout proches, l'aventure avait commencé dès le samedi.
Atterrissage à Pise, une vague tentative vers la gare pour rejoindre Sienne par le train avec la perspective d'un changement puis d'un car ou d'un taxi, un brusque revirement vers un taxi qui nous propose de nous transporter jusqu'à Sienne. Moi qui ne prends jamais le taxi dans Paris, confiante dans les transports en commun et dans mes jambes! Allez, soyons folles, au diable l'avarice et à quatre ça reste raisonnable. Et on ne peut pas fatiguer Anne Marie. (Ca, c'est une vaste plaisanterie, Anne Marie est une fervente de la montagne et elle grimpe comme un cabri. J'en resterai sans voix bien des fois pendant le séjour.)
Jackie monte à l'avant et les trois autres s'installent sur la banquette arrière, et nous voilà parties pour un voyage très sportif, à grands coups d'accélérateur, de patins de freins écrasés au niveau de chaque contrôle de vitesse, de virages sur la corde et de voitures doublées style roulette russe. Jackie ne remontera plus jamais à l'avant jusqu'à la fin du séjour. Elle me confia après qu'elle espérait qu'elle serait tuée sur le coup et que ça lui semblait être, somme toute, une fin enviable. Je suis d'accord.
Arrivée à Sienne. On essaie toutes les portes des remparts, ce qui nous permet de faire le tour de la ville. Impossible d'entrer. Le chauffeur nous explique (en italien que nous ne comprenons pas) qu'il ne peut pas entrer dans la ville et qu'il nous appelle un autre taxi, siennois celui-là, pour nous conduire jusqu'à notre appartement. Et nous voilà transbordées, et transportées intra-muros. Cette ville est un bijou médiéval et renaissance dans son enceinte de remparts. Pas une maison neuve, des façades de briques , des fenêtres en ogive avec des colonnettes, des ruelles tortueuses, du linge aux fenêtres.
Nous sommes arrivées au pied de la maison où se trouve notre appartement. En plein centre de la vieille ville. L'hôtesse, flanquée d'un jeune homme robuste qui propose de monter nos bagages (mais oui, mais comment donc, quelle idée charmante! ), nous fait pénétrer dans la place. Il faut d'abord pousser une épaisse porte de bois, extrêmement lourde. Au début, on a pensé qu'il faudrait nous y mettre à quatre pour la faire tourner sur ses gonds. Ensuite, on a cru qu'il fallait passer vite avant qu'elle ne se referme en nous écrasant au passage. Mais elle se referme gentiment, lentement en entamant une étrange mélopée faite de grincements modulés qui faisaient la joie de Denise. Maintenant je regrette de ne pas avoir pensé à enregistrer la complainte de la porte.
C'est une demeure ancienne, très ancienne, les plafonds sont hauts, très hauts, partant, les étages sont longs, très longs et il y en a 4 avant d'arriver à la porte d'entrée de ce qui sera "chez nous" pendant une semaine. (Surtout, ne pas oublier le pain.) Et nous pénétrons dans l'appartement où nous attendent encore deux étages. Anne Marie, fraîche et rose, arrive en haut sans sourciller. Je souffle un peu!
En bas (en bas du haut des étages, vous suivez?) trois chambres, un étage encore et là, une autre chambre , un grand salon salle à manger cuisine et deux vastes salles de bain et toilettes et hop là, encore un étage, une mezzanine, un petit bout d'escalier et... une loggia, posée sur le toit , elle même couverte d'un petit toit carré et ouverte des quatre côtés sur les toits et les monuments de Sienne. Là, on ne regrette plus l'effort.
Même après une journée à marcher dans Sienne et dessiner , assises sur une fesse sur nos pliants et le dos en vrac, nous monterons chaque soir diner dans "notre " loggia, en contemplant le coucher du soleil sur la ville ,la lune qui vient se poser près de la grande tour del Mancia et le vol incessant et croisé des martinets tous becs ouverts qui gobent les moucherons.
Nous avons dessiné les maisons, les fenêtres, les enfilades de ruelles, les églises, les colonnettes, les heurtoirs, les fontaines et même les plantes du jardin botanique. Même méthode de la ligne claire sauf que là, enfin, les lignes ne sont pas verticale, droites , horizontales : un petit moment de détente .
Micheline, autre odilienne, a fait partie du stage de Jeremy de la première semaine: de superbes photos en ligne.
Je vous mets un exemple facile, pas mes essais désespérés pour dessiner le gros gâteau tricolore Chantilly de la cathédrale vue de trois quart et en contre plongée. Celui là, je n'en suis pas encore remise et je ne suis pas la seule, Jackie me comprend.
A vous!
travaux du mardi 15 mai
Mardi 22 mai (je crois???)
Dimanche 13 mai.
Le temps a passé, si vite.
Les vacances.
Le premier mai
Le 8 mai.
Pas de cours le mardi, cours avec beaucoup d'absentéisme le lundi.
Odile prépare son expo.
Surprise! Elle est super angoissée. Je n'ose pas appeler. La plaque pour l'expo sera prête à 23h59 ce soir, juste avant que l'atelier d'Odile se transforme en citrouille.
Demain pas de cours du lundi pour cause de citrouille, aciérage de la plaque, dépôt des gravures mardi. Pensez à elle.
Pour vous passer le temps je vous livre mes barbouillages en attendant de vous retrouver.
Entre parenthèses, c'est une expression qui a toujours provoqué pour moi une sorte de répulsion. Je ne l'utilise jamais, sauf que je viens de le faire.
Comment peut-on vouloir faire passer le temps alors qu'il coule à gros bouillons? Autant dire qu'on veut avancer notre heure de sortie du monde.
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Toujours en retard, comme le lapin blanc, je vous livre à la volée les
photos des aquarelles que Dominique et Christiane ont eu la gentillesse
d'envoyer.
C'était mardi 3 avril, Christiane était sortie de son bunker, les oiseaux affirmaient haut et fort que c'était le printemps, et Odile a proposé une séance Paysages.
Depuis, le lundi 9 et le mardi 10, nous avons continué à explorer les paysages.
Voici les plus récents, comme toujours par ordre chronologique inversé;
c'est amusant, plusieurs personnes ont choisi le même paysage, c'est très intéressant de voir les différentes interprétations.
mardi 10 avril
D'abord un exemple fait par Odile, ou comment l'eau est bien la source de vie
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et ça c'est comment Dominique s'y essaie et tire parti de ce qu'elle appelle un accident. |
j'ai cru que c'était une démo, faite exprès pour montrer comment on fait un tronc. Très instructif en tous cas.
Et maintenant
(moi je suis enthousiaste! quel beau boulot vous avez fait, toutes!)
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Nicole |
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Dominique |
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Aurélie |
Oh! il me semble reconnaître le jardin d'Octave!
La Ferté Loupière, sa danse macabre, ses tours, son presbytère, son jardin de curé. On y fait un petit stage de weekend?
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Christiane |
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Françoise |
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Claudine | |
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Annie |
le lundi 9 avril
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Micheline |
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Christine |
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Christine |
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Maguy |
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Denise |
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Denise |
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Denise |
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Claudie |
le mardi 3 avril
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Annie |
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Annie |
Après la balade au bord du lac , un thé bien chaud, ça vous dirait?
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Rose Marie |
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Jackie |
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Daniela |
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Daniela |
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Françoise |
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Aurélie |
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Claudine |
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Dominique |
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Christiane |
Lundi 19 mars
Je ne sais plus très bien où on en est.
En fait ma dame de Bourgogne a fait ceci
(d'après Catherine Rey)
Vous commencez à la connaître maintenant. ..."pas montrable, bla bla..."
pas montrable, mais montré quand même.
Parce que ça le vaut bien , comme dit l'autre.
Et maintenant Elfi, de retour du Costa Rica
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Elfi |
et puis une cafetière oubliée, celle de Claudine
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c'est beau, et puis ça brille! |
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Christine |
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Jackie |
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Jackie |
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Véronique |
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Denise |
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Micheline |
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claudie |
pas fini, mais au lieu de terminer ce weekend, j'ai chassé la primevère.
Mardi 6 mars 2018
Les travaux du lundi ne vont pas tarder à arriver.
Pardon à tous!
Je vous ai négligés, de gros soucis, mais n'en parlons plus.
Voici juste vos oeuvres.
Et aussi un message de Dom de bourgogne, ma dame aux chats, qui dit qu'elle n'a rien à montrer pour l'instant.
Je suis bien contente d'avoir de ses nouvelles cependant.
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démos Odile |
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Annie |
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Annie |
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Claudine |
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Jackie |
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Aurélie |
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Véronique |
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Véronique |
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Nicole |
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Françoise |
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Christiane
Youpi! Christiane est revenue! Elle est sortie des gravats |
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Après ça, les filles, je peux monter une galerie de copies d'anciens .
Vous êtes très fortes.
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Pendant les vacances
D'abord deux beaux et intéressants visages que je n'avais pas pu vous montrer encore
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micheline |
et
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christine |
Très intéressant, non?
et, cadeau inespéré, Annie nous envoie trois très belles aquarelles :
elle dit
" je ne participe pas souvent.
Je fais une exception aujourd'hui avec 2 aquarelles que je vais exposer la semaine prochaine sur le thème des oiseaux.
Un portrait aussi : le reconnaissez vous même si je l'ai beaucoup rajeuni ?"
Magnifique!
Je suis dans l'admiration la plus totale!
En plus, ça fait au moins 20 ans que je n'ai pas vu un martin pêcheur au bord de la rivière.
Et oui, quand on aime on a toujours ...
Lundi 12 février
Nous aussi nous sommes revenues aux valeurs sûres de la nature morte. Je hais ce terme. Morte? Pourquoi morte?
Au moins les anglais disent "still life" c'est à dire "la vie immobile" ou "tranquille". Il y a de la vie chez les grands bretons, et tant qu'y a d'la vie...
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Christine |
Vous trouvez ça "mort", vous? Ca chante, ça exulte.
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Maggie |
Et ça? Lumineux et délicat.Mortes, les jonquilles? Allons-donc!
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véronique |
Et là? Tout pareil. Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer les détails.
Un zoom, s'il vous plaît.
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véronique détail 1 |
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véronique détail2 |
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denise |
Et ça? Trois beaux fruits avec du volume et des nuances exquises. Ils flottent encore dans les airs mais la table va arriver.
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jackie |
Incroyable Jackie. Le temps que je suce pensivement mon pinceau en regardant les poires , elle a déjà mis tous ses éléments en place.
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micheline |
Et hop, un beau vase avec de belles matières (ça fait "pro" comme critique artistique, n'est-ce pas? J'ai juste copié ce que dit Odile, mais je partage son sentiment). Et des fruits qui tournent.
Mais non, mauvais esprits que vous êtes! Ca ne veut pas dire que les fruits ont tourné et qu'ils sont gâtés. D'abord, c'est le lait qui tourne, pas les fruits.
Ca veut dire qu'ils tournent bien, qu'on voit le volume.
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claudie |
Et moi on m'a moquée! Parfaitement! "Trois heures pour faire deux fruits!"
Persiflez, persiflez.
Je n'ai pas fait que ça, j'ai commencé la tasse de thé, je n'ai plus qu'à laisser infuser et verser le breuvage. Et comme je l'ai fait remarquer à Odile, j'ai pris 3 heures pour faire une pomme et une poire, les arbres eux ont mis chacun respectivement un an pour les faire. Alors!
Mardi 13 février
Plus rapides que l'éclair, le couple infernal dominique et cloclo vous livrent la pizza minute, non la page blog minute, saisie aller-retour sur l'ordi bien chaud, produit frais garanti non congelé à consommer immédiatement.
Le groupe du mardi est indéniablement très fort!
Après les beaux hommes, les bonnes poires, juteuses à souhait, avec un coulis de fond savoureux.
Odile? un petit exemple s'il te plaît?
et hop, voilà une farandole de poires sur fond d'orange ou de menthe .
De l'audace, toujours de l'audace, les filles!
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véronique |
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annie |
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aurélie |
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aurélie |
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claudine |
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daniela |
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dominique |
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françoise |
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jackie |
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nicole |
Mercredi 7 février
voici déjà le cours du mardi 6
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nicole |
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véronique |
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claudine |
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françoise |
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rose marie |
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daniela |
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dominique |
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jackie |
Lundi 5 Février
J'ai reçu de Dominique les photos du cours du Mardi. Merci, merci!
C'est chouette de voir ce que vous avez fait. Et c'est vraiment gentil de prendre le relais de Christiane, toujours embusquée sur son coin de canapé, entourée par les cartons qui ont envahi peu à peu tout l'appartement, le lit, le reste du canapé, le balcon. J'espère que le chauffage marche quand même et que l'électricité est de nouveau disponible : la dernière fois qu'elle a appuyé sur un bouton après le passage des "rénovateurs" tout a sauté.
Avant les rénovateurs, Christiane était une élégante et jolie femme, vive, gaie, pleine d'allant.
Depuis un mois qu'elle vit dans son terrier de cartons, je crains le pire. Si elle maigrit, que va-t-il nous rester de notre Cri-cri???
Christiane avant
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Salut les filles! Quelqu'un a besoin d'aide? J'accours!! |
Christiane après travaux
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affliction |
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consternation |
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dépression |
Les points noirs autour de sa tête, ce sont les mouches qui la suivent partout.
Parceque il n'y a plus de salle de bains depuis un mois?
Meu, non! Juste les idées noires.
Plus d'aquarelle, plus de couleurs pour Miss Cricri.
Courage, c'est bientôt fini.
Pendant ce temps, ses copines se donnent du coeur à l'ouvrage.
Le 15 janvier,
on débouche les bouteilles de tord-boyau. Et hop, un petit gorgeon pour se donner du courage. C'est beau la solidarité. C'est pour remonter le moral de Cricri.
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aurélie |
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nicole |
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véronique |
D'autres ne boivent que de l'eau. Attention, ce n'est pas forcément plus sain.
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claudine |
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daniela |
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dominique |
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elvia |
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françoise |
Après ce dernier petit bijou, on passe aux travaux du
23 janvier
On quitte les fleurs et les petits verres de whisky, et on se réconforte avec ... des beaux mecs.
Je dois dire que je suis très impressionnée par vos portraits, mesdames.
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annie |
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aurélie |
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claudine |
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daniela |
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dominique |
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elisa |
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françoise |
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nicole |
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rose marie |
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véronique |
et le 30 janvier
la séance de portraits continue
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annie |
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annie |
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claudine |
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dominique |
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françoise |
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jackie |
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nicole |
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rose marie |
Et voilà
That's all folks!
Quelle belle salve. On a rattrapé notre retard. Encore merci Dominique.
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15 janvier
rien!
Travaux en cours, départ un peu précipité, pas eu le temps de prendre de photos du travail des filles.
Lundi prochain, le 22, correspondant au vernissage de l'expo d'Odile à la mairie du 8ème, vous n'aurez rien non plus.
Il faudra attendre le lundi 29 pour retrouver le groupe des filles du lundi.
A ce moment là Jackie aura son oreille bionique, celle qui écoute dans les coins et qui capte les ondes venues de Mars. Elle l'aura bien méritée, elle aura assez souffert pour l'avoir. Et vous pourrez revoir ses glorieuses aquarelles.
S'il vous plaît les filles, apportez ce que vous aurez fait chez vous qu'on nourrisse un peu le petit blog.
Mardi 16 janvier
Christiane est retranchée chez elle, probablement derrière des sacs de sable.
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ça c'est christiane, la passoire sur la tête, cachée derrière des sacs de sable pour regarder tomber ses cloisons |
J'ai appris qu'elle descendait elle-même les gravats ! Sûr que c'est une bonne idée avec son dos fragile. Mais comme disait ma grand'tante, "Y avons beau y'eux z'y dire, eux y'en font qu'à y'eux tête"
(graphie non garantie).
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toujours Christiane, en équipement complet avec casque passoire, masque à gaz et protège oreilles |
Lundi 22 Janvier
Aujourd'hui, portrait.
Nous sommes en comité restreint.
Odile nous fait une démo:
Merci Christine pour les photos.
Voilà un gros bonhomme imaginaire qui a un oeil rond assez inquiétant... ou coquin. La suite le dira. Olive va lui faire vivre des transformations intéressantes. Méfions nous, on ne sait jamais, on peut se retrouver avec une frêle jeune fille au bout du compte, ou une vieille dame un peu sorcière, ou ...
Voici les portraits du jour
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Christine |
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Micheline |
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Claudie |
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Jackie |
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Maggie |
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à la fin du cours il était encore dans les vapeurs et les brumes |
Lundi prochain, on continue les portraits
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas bavardé sur ce blog. Cette fois, vous n'y couperez pas. (Oh, vous pouvez toujours sauter quelques paragraphes pour aller à l'essentiel.)
D’abord une histoire vraie.
Quelqu'un que je connais très, très bien loue son appartement pour trois mois à deux étudiantes sud américaines, charmantes, bac+5, sérieuses, etc.
Visiblement des petites filles qui n'ont pas de problème d'argent, voyageant aux quatre coins du monde .
Première visite, on se met d'accord et elles remarquent des "trucs" dans la cuisine qui leur paraissent exotiques : blender, batteur à oeufs, etc. Elles demandent à quoi ça sert (!?!) et suggèrent qu'on pourrait les en débarrasser. Bon, pourquoi pas. L'explication du fonctionnement de la chaudière à gaz met au jour des incompréhensions linguistiques , en anglais, en français et même en espagnol. On s'inquiète un peu.
Tout va bien. Elles s'installent.
Le propriétaire repart dans sa lointaine province.
Le lendemain , le drame se noue!
Je vous plonge dans le vif du sujet.
Au petit matin, vers 11 heures, à l'heure où blanchit la campagne, une
pauvre étudiante se lève, hagarde, la paupière lourde, la moue boudeuse
et la savate qui traîne. Elle se déplace avec résignation jusqu'à la
cuisine, cette pièce où ces étranges français stockent des machines
bizarres qui apparemment servent à préparer la nourriture. Chez elle
pourtant, il lui semblait bien que la nourriture se préparait toute
seule et qu'on la lui apportait. Mais bon, l'aventure c'est l'aventure
et quand on explore les contrées reculées, et qu'on vit dans des
quartiers de pauvres, il faut bien s'y mettre.
Vite, le grille pain! Mon royaume pour un café et une tartine!
Il doit falloir mettre la tranche de pain dans la fente du haut, non?
"Je retournerais bien me coucher."

Ma que pasa?
Le feu! Au secours!
La mignonne affolée téléphone aussitôt à son gentil propriétaire.
Help!. Venez vite. Le grille pain a flambé.
Il faut le réparer.
Le proprio, affable mais raisonnable, décide de faire livrer un nouveau grille pain et promet de récupérer l'ancien (qui doit être possédé du démon, pour le moins) à la prochaine visite. 600 km aller et retour pour réparer un grille pain ne lui est pas apparu comme un bon plan.
15 jours après, à l'occasion d'un passage à Paris l'aimable proprio récupère le grille pain maudit. Et un carton remis par les filles "pour libérer de la place ".
Le grille pain semble en forme. Quelques restes de toast brûlé mais rien de grave.
On essaie le grille pain : en effet la tartine de pain de mie prend feu.
Ah!Ah! il y a un problème, en effet.
En regardant de plus près, le thermostat est poussé à 12, le maximum. Bon, le diable n'est pas dans le grille pain finalement. Thermostat 3, la tartine dore gentiment et saute allègrement comme il faut.
En ouvrant le carton, on trouve tous les modes d'emploi des appareils ménagers, y compris celui de la chaudière.
Depuis, on attend le prochain coup de fil.
Le propriétaire envisage de leur envoyer la recette des toasts.
Elles sont mignonnes!
A part ça, des nouvelles de chez nous. Quand on commence à bavarder...
Les mains dans la terre
Weekend superbe
Il fait froid, il fait gris et humide mais peu me chaut (fait pas chaud , c’est vrai)
J’ai mis les mains dans la terre. J'aime ça. J’ai du être ver de terre dans une vie précédente. Lombric pour les intimes.
J’ai planté, un peu tard, des petits bulbes de fleurs de fin d’hiver , iris, scilles, jacinthes des bois, tulipes botaniques. Juste un bon mois de retard... J'espère qu'ils parviendront à pousser. Et je vous apporterai des fleurs bleues à peindre: trouver le bleu qu'il faut est un cauchemar pour moi, alors je vous en ferai profiter.
J’ai marché dans les chemins boueux avec mes copines
Le
long de la rivière on posait les pieds sur une éponge ; la consistance,
l’eau qui giclait sur le côté des semelles le bruit de succion quand on
retirait le pied, tout y faisait penser.
La
rivière, mot pompeux pour ce petit rû, emplissait son lit à ras bord; le
chemin surplombait légèrement et à gauche le champ n’était plus qu’une
vaste flaque.
Des traces de pas de chevreuils, un envol de canards, des cygnes lourdement posés sur un pré.
Et
enfin, le lendemain, pour couronner ce week-end de retour à la terre, il y
avait atelier poterie au village. Je suis donc allée rejoindre un petit
groupe de vieux, de jeunes, de mi-vieux, d’enfants et on a fait des sphères creuses en
argile. Je vous recommande la sphère creuse: très apaisant.
C’est
agréable de tenir doucement dans ses paumes cette boule souple et
fragile qu’on faire tourner pour la lisser jusqu’à la perfection de la forme
Nous ne sommes pas allés jusqu’à la perfection mais le chemin était plaisant.
À
cela vous ajoutez deux petites lessives, une séance de repassage (oui, ça c'est plutôt moyen), une soupe aux choux et au lard,
un gâteau au poires, une aquarelle express pour terminer(et un raton laveur peut-être???) et vous avez la
recette du bonheur. Une recette d'un petit bonheur.
J'arrête mon caquetage et on passe aux choses sérieuses.
Mardi 10 janvier
En hors d'oeuvre, démo d'Odile. Merci Odile!
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Odile |
et la troupe des scouts, toujours prêts:
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Françoise |
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Jackie |
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Daniela |
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Daniela |
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Nicole |
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Véronique |
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Claudine |
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Claudine |
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Dominique |
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Véronique |
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Lundi 9 janvier 2018
Le sujet du jour : dessiner le verre.
Vaste sujet. On peut se dire que c'est mission impossible. L'eau, le verre, comment faire?
Comment rendre la transparence, dessiner ce qu'on ne voit pas? Pourquoi pas le parfum des roses, le vent dans les saules, le chant du pinson?
Remarquez, certains se sont rendus célèbres avec des gageures comparables comme le bien connu monochrome"
Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige"
Alors, Allais (Alphonse), nous aussi on va peindre l'impeignable. (Mais non, pas de crinière ici)
Une petite démo d'Odile?
Car pour peindre le verre, il faut du noir! Ou du très sombre. Ça alors!!!
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Odile |
Qu'est-ce que je disais : regardez bien les sombres qui font éclater les blancs et les reflets de couleurs. Le verre est là, déjà, en 3 minutes de démo. Ok, c'est Odile. Mais on va s'y mettre nous aussi.
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Denise |
Et voilà! Alors là, je suis bluffée. On dirait une peinture japonaise. Le geste, le mouvement, l'essentiel
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Maggie |
Et ça continue. Regardez les reflets rouges au fond de la carafe
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Micheline |
Encore une jolie transparence et un jeu de lumière dans les pétales.
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Véronique |
En plus du rendu de l'eau dans le vase avec les effets de distorsion des lignes, regardez bien les
cynorrhodons et les petites Baies orages, toutes mignonnes, toutes rondes avec leur petite tête noire.
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Claudie |
Et moi j'ai essayé de peindre la misère.
Pas fini!
Il faut dire que décrire la misère du monde est un sujet sans limites.
La suite lundi prochain.
Et un petit pour la route, Dom bien sûr:
Ca s'appelle "Dans les fourrés"
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Dom : la bryone se meurt l'hiver au fond des bois. |
Mardi 5 décembre
Mais qu'a donc fait notre CriCri avec son pied, dans le métro??
Je n'ai pas eu de détails, je sais juste qu'elle a déclaré forfait et pour que CriCri déclare forfait, il faut que ce soit grave. Elle est capable de voler au secours de quelqu'un avec une lombalgie à vous clouer au lit, en affirmant "même pas mal".
Donc c'est à Dominique qu'on doit ces photos. Merci Dominique!
Et d'abord une démo d'Odile
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et oui! |
Je vous l'ai mis en extra large
Je sais , c'est dur de voir ce qu'il nous reste à faire.
Mais où va-t'elle chercher toute cette lumière. Chaque grain irradie. Et chaque grappe a sa couleur, je devrais dire "SES couleurs") d'ombre, entre les grains et sur la table. Arrière, gris de payne! Vadre retro! Ou alors à toute petite dose mêlé aux autres couleurs.
Je vous ai fait un zoom sur un grain d'Odile.
-Non, je n'ai pas dit Odile a un grain.-
.
Pour voir la complexité de la couleur, sur 1cm²!
Allez voir l'expo Zorn, au Petit Palais, c'est pareil, ça donne le frisson.
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Jackie |
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Jackie |
 |
Jackie |
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Claudine |
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Claudine |
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Claudine |
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Elvia |
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Quièlauteur |
Celui a un nom bizarre. C'est un nouveau?
Je constate :
Qu'il y en a deux qui s'y collent et qui produisent comme des machines. Jackie et Claudine, vous êtes trop fortes.
Qu'il y en a un/e qui, bien qu'il/elle a fait un truc superbe, est resté(e) anonyme.
Que les autres ont profité de l'absence de Chris pour planquer leur boulot dans leur carton à dessin et filer à l'anglaise.
Je sais que vous avez fait plein de dessins et qu'il n'y a aucune trace...Hein, hein.
Ici, on ne reproduit pas que les tableaux déjà retenus par le Centre Pompidou pour enrichir son fond d'aquarelles du XXIème siècle. On prend aussi vos études et essais.
Je plaisante. Vous faites comme vous le sentez.
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Un plaisir pour les yeux
et un encouragement pour nous aut', disciples opiniâtres.
Voici Annie, une ancienne élève d'Odile, fidèle entre les fidèles, que l'on peut rencontrer aux stages d'Odile et Camille en juin;
C'est beau, non?
Coloré, délicat, ça raconte plein de choses, sans en dire trop. Moi j'adore.
(Vous vous souvenez de son portrait de jeune fille en automne 2015?
Allez voir dans les anciennes pages "
Automne 2015")
et elle dit, modestement comme d'habitude
"Comme annoncé, voilà un petit lot d'aquarelles assez récentes ;
certaines sont exposées en ce moment au salon annuel de notre petite
association. Il y avait 2 thèmes imposés un pour les monuments de la
ville l'autre sur "la mer" et j'ai eu le prix avec
mon fond sous marin. Surprise sympathique et motivante."
et vos tableaux du mardi 25 novembre 2017
Quelques exemples d'Odile pour vous donner du courage :
et après à vous, faites comme si c'était le printemps! Cueillez les fleurs, sautez dans l'eau!
On peut dire ce qu'on veut mais vous avez un bon fond tout de même. (Oui, d'accord, c'est assez nul)
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Christiane |
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Claudine |
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Claudine (regardez de près les pétales...) |
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Rose Marie |
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Françoise |
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Annie |
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Elvia |
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Jackie |
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Nicole |
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Dominique |
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Dominique | |
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Daniela |
J'ai retrouvé le fil...
( voir plus bas les cours du 13 et 14, un moment portés disparus puis miraculeusement retrouvés)
Et en prime quelques dessins de Dom.
Dom, vas-y, fais comme nous, saute dans la couleur, demande à Perle de t'aider et envoie nous tes travaux.
20 novembre
à nous les patouillages dans la couleur, on va essayer de faire comme les filles du mardi.
Et hop là, à pieds joints dans les flaques.
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Denise a utilisé l'idée pour retravailler son fond |
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Jackie |
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Maggie |
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Claudie (avec sac en plastique bio du rayon légumes, recyclable en compost) |
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Véronique termine sa belle composition de la semaine dernière |
et mardi 23 novembre
mise en pratique des fonds inventifs avec delphiniums et renoncules.
Si quelqu'un a une idée de la façon de rendre le bleu profond, lumineux, rehaussé de rose du delphinium, qu'il le dise.
Personnellement, je suis désespérée, et le mot est faible : le bleu des campanules, celui des pensées, des pervenches, des agapanthes, les centaurées et les bleuets, autour de raisons de se rouler par terre en pleurant : pourquoi le monde est-il si beau (enfin , parfois) et mes aquarelles si pitoyables?
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Daniela |
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Annie | |
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Claudine |
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Christiane |
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Elvia |
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Elvia |
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Elvia |
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Rose Marie |
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Rose Marie |
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Nicole |
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Françoise |
Où suis-je, où vais je , etc.
Je suis en retard en tout cas.
Pitié, pitié, j'ai une excuse : j'avais promis des gribouillages à mes copains de yoga.
Ca y est, la première partie est faite.
A nous maintenant.
Où en étions nous?
Le 13 et le 14 novembre
Le lundi 13 , grâce à Jackie, nous avons 4 belles photos.
Le groupe s'était réduit comme peau de chagrin. Mais, de chagrin, pas de trace dans ces aquarelles colorées :
Pour le mardi 14, alors là, mystère...
Qu'est ce que j'en ai fait??? Christiane me l'a envoyé, c'est sûr!Youpi! 1 heure après, je les ai retrouvés.
Et ça aurait été dommage!
Des essais psychédéliques, des manipulations avec des objets bizarres, des plongées dans la couleur, de quoi lever tous les contrôles, les volontés de puissance, les interdits!
Odile s'y colle, pour donner l'impulsion
et maintenant , vous!
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Françoise |
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Nicole |
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Rose Marie |
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Christiane |
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Christiane |
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Jackie |
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Daniela |
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Daniela |
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Daniela |
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Elvia |
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Elvia |
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Elvia |
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Dominique |
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Dominique |
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Dominique |
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Domnique |
Semaine du 6 et 7 novembre
Lundi 6 novembre
Et voici le groupe du lundi qui revient!
(Déjà la semaine dernière, mais hélas j'ai raté le cours.)
J'essaie de me rattraper : voici les aquarelles de Jackie faites lundi dernier
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Jackie |
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Jackie |
Que c'est beau!
Et voici les travaux du jour
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Maggie |
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Véronique |
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Denise |
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Jackie |
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Claudie |
J'ai peur de me tromper sur les noms! Je croyais avoir mémorisé mais je n'ai pas noté. Vous pensez bien que j'ai tout mélangé. (en effet: j'ai tout faux. Corrections faites)
Quant à moi, attention, je triche.
Je mets la photo mais j'ai travaillé dessus deux heures de plus aujourd'hui. Alors bien sûr, c'est injuste. Je n'ai pas fini encore, mais j'ai avancé.
Mardi 7 novembre
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Annie |
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Annie |
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Aurélie |
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Aurélie |
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Christiane |
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Claudine |
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Claudine
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Daniela |
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Dominique |
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Françoise |
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Rose Marie |
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Mardi 17 octobre et Mardi 23 octobre
Le mardi 10, pas de Christiane, partant , pas de photos.
Le 17, la divine est revenue. Et voici les photos.
Compliments, les filles! Vous êtes super. Le niveau est très haut.
Je mets mes commentaires bavards sur le aquarelles de mes copines parce que je sais qu'elles le prendront bien. Pour les autres, je suis timide, je ne les connais pas, et j'hésite à formuler mon admiration.
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Annie |
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Christiane |
La couleur! Cri cri n'a rien perdu de son plaisir à jouer avec la couleur! Et aussi, les formes, les revers des feuilles, les volumes!
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Jackie |
(J'adore les nuances et les transparences des feuillages.)
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Aurélie |
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Françoise |
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Nicole |
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Claudine |
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Claudine |
Moi, j'admire la liberté, la force, l'inventivité. Tout Claudine ça!
A la suite et dans la foulée, les images du mardi 23 octobre
D'abord, la démo d'Odile
Ça me rappelle de vieux souvenirs. En la voyant faire, on se dit "Ouiiii! J'ai compris! " On est pressé de prendre le pinceau pour refaire le geste, faire surgir les formes à partir du fond, transformer, triturer, recréer des blancs. On dirait presque que c'est facile.
Bon, après, devant sa propre feuille, parfois, on déchante un peu....Enfin, c'est mon cas.
Mais vous, je vois que vous vous êtes éclatées dans le mouillé.
Hmm! On dirait que certains ne sont pas complètement finis.
Vous les rapportez la prochaine fois???
(ne croyez pas pouvoir me reconnaître dans la rue à partir de ce croquis
:
ceci est une image fantasmée de moi quand je serai jeune)
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Odile |
et vous
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Françoise |
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Jackie |
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Daniela |
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Aurélie |
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Dominique |
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Christiane |
Mardi 3 octobre
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Elvia |
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Dominique |
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Christiane |
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Daniela |
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Françoise |
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Claudine |
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Claudine |
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Nicole |
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Elena |
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Jackie |
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Annie |
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Aurélie |
Mardi 26 septembre
C'est la rentrée
Et avec elle, de nouvelles têtes, une nouvelle maîtresse.
Alors, les petites nouvelles, il faut que je vous explique:
si vous le souhaitez, Christiane et moi, nous mettrons vos travaux en ligne chaque semaine.
Cela fait 5 ans que nous pratiquons ainsi. Cela permet d'avoir un regard plus distancié sur ses propres travaux, de voir les oeuvres des copains / copines;
et vous aurez aussi en prime quelques travaux de Dom...
(Dom, c'est ma copine-du-Web à moi. Très forte, vous verrez.
Nous nous sommes connues au cours en ligne de Christophe Delvallé (là où j'ai tant appris en termes de techniques de base du dessin. Outre les cours, on pouvait voir les dessins des autres membres inscrits et c'est ce qui m'a donné envie de faire un blog.) (je vous donne l'adresse.
http://www.cours-de-dessin.net/online/)
Je fais le blog (autant que je peux), grâce à Christiane qui envoie les photos de tout le monde : cela dit,vous avez le droit de la décharger et de prendre des photos vous-même pour me les envoyer. C'est un peu contraignant de faire la tournée photos à chaque fois
En contrepartie, vous subissez ma prose, mes blagues vaseuses et approximatives, mes dessins.
Si quelqu'un veut prendre en charge et créer un blog partagé ou un site, qu'il soit le bienvenu.
Travaux de Dom
Derniers dessins reçus cette semaine
C'est Perle, petite chattonne qui vient d'adopter Dom, qui a la vedette:
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Daniela |
A vous l'honneur maintenant
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Mireille |
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Jackie (ah ah! vous ici! je reconnais la patte!) |
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Nicole |
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Claudine ( un style qui m'est bien familier, aussi) |
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Elfi (tiens, tiens)
avec les reflets de l'eau et les jolis blancs, on dirait des fruits confits) |
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Dominique (coucou!) mais ça tourne drôlement bien! |
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Annie |
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Aurélie |
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Elena |
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Fraçoise |
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Voilà, dans l'ordre des photos de Christiane, tous vos travaux.
De bien jolies choses.
Mais au fait, par quel hasard se fait-il, aurais-je la berlue?
Il en manque une à ma douzaine.
Devinez de qui??
De la photographe elle-même!
Hum, hum!
Comme c'est bizarre!
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Les aquarelles et dessins de Dom pendant les vacances
Elle se demande si c'est terminé.
Moi je n'y toucherais plus.
Et vous, qu'en pensez-vous?
et des croquis de la petite Perle
Rentrée des classes 2017
Je vous prépare, c'est pour bientôt.
Qu'avez-vous fait cet été?
Envoyez moi vos travaux , même modestes, même tout petits.
Le groupe du mardi change beaucoup cette année.
Patrick est parti hélas cueillir les asphodèles dans les champs élysées.
Vous ne verrez plus Marie Noëlle, Françoise, Marie Françoise qui vont aller peindre ailleurs. Cinq ans déjà!
Après 5 ans, on est grand, on se débrouille tout seul, on n'a plus droit à Odile.
Donc, atelier ou pas, si vous avez envie que le blog continue, si vous avez envie de garder le contact, nourrissez le. Ou faites votre page Facebook, ou votre blog et envoyez le nous.
Je vous montre ma petite moisson de gribouillages d'été. Je suis contente. (Pas de moi, ça se saurait.) Mais le croquis de rue me réjouit et les résultats me désespèrent moins que l'aquarelle pure.
Je laisse ça aux grands. J'aime bien les carnets de voyage, même ceux qui ne me demandent pas de voyager.
Il y a eu
Florence en 2015, les sports d'hiver avec les filles.
Cette année,
quelques autres que vous verrez en cliquant ici.
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Notre Dom-du-net continue son travail, de loin mais proche par le blog.
Très chouette, non?
Merci Dom!
Source :
Les amis de Bartleby, 12-04-1946
George Orwell
Quelques réflexions
sur le crapaud ordinaire
(Article paru le 12 avril 1946 dans Tribune, Londres,
traduit à Bordeaux, l’hiver 2016, par les Amis de Bartleby.)
Précédant l’hirondelle, précédant la jonquille et peu après le
perce-neige, le crapaud ordinaire salue l’arrivée du printemps à sa
manière : il s’extrait d’un trou dans le sol, où il est resté enterré
depuis l’automne précédent, puis rampe aussi vite que possible vers le
point d’eau le plus proche. Quelque chose – comme un frémissement dans
la terre ou peut-être simplement une hausse de température de quelques
degrés – lui a signalé qu’il était temps de se réveiller. Il semble
cependant que quelques crapauds manquent de temps à autre le réveil et
sautent une année. Du moins, plus d’une fois, au beau milieu de l’été,
il m’est arrivé d’en déterrer, bien vivants et visiblement en bonne
forme.
À ce moment-là, après son long jeûne, le crapaud prend une allure
fort spirituelle, tout comme l’un de ces sobres anglo-catholiques vers
la fin du carême. Ses mouvements sont lents mais résolus, son corps est
amaigri et, par comparaison, ses yeux semblent anormalement grands. Cela
permet de distinguer ce que l’on ne pourrait remarquer à aucun autre
moment : qu’un crapaud a parmi les plus beaux yeux de tout le règne
animal. Ils sont comme de l’or, ou plus précisément comme ces pierres
dorées semi-précieuses que l’on voit parfois orner les chevalières et
que l’on nomme, me semble-t-il, le chrysobéryl.
Durant les quelques jours qui suivent son retour à l’eau, le crapaud
s’attelle à reprendre des forces en mangeant de petits insectes. À
présent, le voilà regonflé à sa taille normale et il entre dans une
phase d’intense sensualité. Tout ce qu’il sait, du moins s’il s’agit
d’un crapaud mâle, c’est qu’il veut serrer quelque chose entre ses bras.
Tendez-lui un bâton, ou même votre doigt : il s’y accrochera avec une
force surprenante et mettra un long moment à découvrir qu’il ne s’agit
pas d’une femelle crapaud. On rencontre fréquemment des amas informes de
dix ou vingt crapauds roulant indéfiniment dans l’eau, agrippés les uns
aux autres sans distinction de sexe. Puis, progressivement, ils se
répartissent en couples, le mâle assis suivant l’usage sur le dos de la
femelle. Vous pouvez désormais distinguer les mâles des femelles, car le
mâle est plus petit, plus sombre, perché sur le dessus et ses bras
enlacent fermement le cou de la femelle. Après un jour ou deux, la ponte
est déposée en de longs cordons qui s’enroulent dans les roseaux et
deviennent bientôt invisibles. Quelques semaines encore, et l’eau
grouille d’une multitude de minuscules têtards qui grossissent
rapidement. Puis ils déploient leurs pattes arrière, puis leurs pattes
avant et perdent leur queue. Finalement, vers le milieu de l’été, la
nouvelle génération de crapauds, plus petits que l’ongle de votre pouce
mais parfaits dans le moindre détail, rampe hors de l’eau pour
recommencer la partie.
Si j’évoque ici le frai des crapauds, c’est parce qu’il s’agit d’un
des phénomènes printaniers auxquels je suis le plus profondément
sensible. Et parce que le crapaud, contrairement à l’alouette et à la
primevère, a rarement reçu la faveur des poètes. Mais je sais bien que
beaucoup n’apprécient pas les reptiles ou les amphibiens, et je ne
soutiens pas que pour savourer le printemps, vous devriez avoir un
quelconque intérêt pour les crapauds. Il y a aussi le crocus, la grive,
le coucou, le prunellier, etc. L’essentiel étant que les plaisirs du
printemps s’offrent à tous et ne coûtent rien. Même dans la plus sordide
des rues, l’arrivée du printemps se manifestera d’une façon ou d’une
autre, qu’il s’agisse seulement d’un ciel bleu plus clair entre les
conduits de cheminée ou du vert éclatant d’un sureau qui bourgeonne sur
un site bombardé. Il est en effet remarquable de voir comme la Nature
persiste telle quelle, de manière officieuse, dans le cœur profond de
Londres. J’ai vu un faucon crécerelle survoler l’usine à gaz Deptford et
j’ai entendu une performance de premier ordre chantée par un merle sur
Euston Road. Il doit bien y avoir des centaines de milliers, sinon des
millions d’oiseaux vivant dans un rayon de six kilomètres, et qu’aucun
d’eux ne paie un sou de loyer est une pensée plutôt agréable.
Quant au printemps, même les rues étroites et lugubres autour de la
Banque d’Angleterre ne semblent tout à fait en mesure de le chasser. Il
s’infiltre partout, comme l’un de ces nouveaux gaz toxiques qui
traversent tous les filtres. Le printemps est communément appelé un
« miracle » et, pendant les cinq ou six dernières années, cette
dénomination éculée a repris tout son sens. À la suite du genre d’hiver
que nous avons dû subir récemment, le printemps semble tout à fait
miraculeux, tant il était devenu de plus en plus difficile de croire
qu’il reviendrait un jour. Chaque mois de février depuis 1940, je me
suis pris à penser que cette fois l’hiver allait s’installer
définitivement. Mais Perséphone, comme les crapauds, renaît toujours à
peu près au même moment. Soudain, vers la fin mars, le miracle se
produit et le taudis en décomposition où je vis se trouve transfiguré.
Dans le square, les troènes couverts de suie ont viré au vert éclatant,
le feuillage des châtaigniers s’épaissit, les jonquilles éclosent, les
giroflées bourgeonnent, l’habit du policier semble tout à fait agréable
avec ses nuances de bleu, le poissonnier accueille ses clients avec un
sourire et même les moineaux ont une couleur tout à fait différente,
puisqu’ils ont senti la douceur de l’air et retrouvent le courage de
prendre un bain, leur premier depuis septembre.
Est-il indécent d’apprécier le printemps et autres changements de
saison ? Plus précisément, alors que nous gémissons tous, ou du moins
devrions-nous gémir, sous le joug du système capitaliste, est-il
politiquement condamnable de rappeler que ce qui rend le plus souvent la
vie digne d’être vécue, c’est le chant d’un merle, un orme jaunissant
en octobre, ou tout autre phénomène naturel qui ne coûte rien, mais qui
n’a pas ce que les journaux de gauche appellent un « point de vue de
classe » ? Il ne fait aucun doute que beaucoup de gens pensent ainsi. Je
sais d’expérience qu’une référence positive à la « Nature » dans un de
mes articles m’attirera des lettres injurieuses, et bien que le mot clé
habituel de ces lettres soit « sentimental », deux idées semblent s’y
mêler. La première est que tout le plaisir pris dans le processus même
de la vie encourage une sorte de quiétisme politique. Les gens, a-t-on
coutume de croire, devraient être mécontents, et il est de notre devoir
de multiplier nos besoins et non de simplement accroître le plaisir que
nous tirons de ce dont nous disposons déjà. L’autre idée est que nous
nous trouvons à l’âge des machines et que ne pas aimer la machine, ou
même vouloir limiter sa domination, est une attitude rétrograde,
réactionnaire et légèrement ridicule. Ce point de vue est souvent
défendu en affirmant que l’amour de la Nature est une faiblesse de
citadins, qui n’ont aucune idée de ce à quoi ressemble réellement la
Nature. Ceux qui ont vraiment affaire à la terre, croit-on, n’aiment pas
la terre et n’ont pas le moindre intérêt pour les oiseaux ou les
fleurs, si ce n’est dans une perspective strictement utilitaire. Pour
aimer la campagne, il faut vivre à la ville en s’offrant simplement, à
l’occasion, un week-end en balade à la belle saison.
Cette dernière idée est manifestement fausse. En atteste par exemple
la littérature médiévale, ballades populaires comprises, qui regorge
d’un enthousiasme presque géorgien pour la nature. L’art des peuples
agricoles, également, tels que les peuples chinois ou japonais, tourne
toujours autour des arbres, des oiseaux, des fleurs, des rivières, des
montagnes. L’autre idée, quant à elle, me semble fausse d’une manière
plus subtile. Certes, nous devons être mécontents, et ne pas nous
satisfaire du moindre mal. Et pourtant, si nous étouffons tout le
plaisir que nous procure le processus même de la vie, quel type d’avenir
nous préparons-nous ? Si un homme ne peut prendre plaisir au retour du
printemps, pourquoi devrait-il être heureux dans une Utopie qui
circonscrit le travail ? Que fera-t-il du temps de loisir que lui
accordera la machine ? J’ai toujours soupçonné que si nos problèmes
économiques et politiques se trouvent un jour résolus pour de bon, la
vie sera alors devenue plus simple et non plus complexe. Et que le genre
de plaisir que l’on prend à trouver la première primevère dépasserait
de loin celui de manger une glace au son d’un juke-box. Je pense qu’en
préservant son amour d’enfance pour des choses telles que les arbres,
les poissons, les papillons et – pour revenir à mon premier exemple –
les crapauds, un individu rend un peu plus probable un avenir pacifique
et décent, et qu’en prêchant la doctrine suivant laquelle rien ne mérite
d’être admiré sinon l’acier et le béton, il rend simplement un peu plus
certain que les humains n’auront d’autre débouché à leur trop-plein
d’énergie que dans la haine et le culte du chef.
Quoi qu’il en soit, le printemps est là, même au centre de Londres,
et ils ne peuvent vous empêcher d’en jouir. Voilà bien une réflexion
satisfaisante. Combien de fois suis-je resté à regarder l’accouplement
des crapauds, ou deux lièvres se livrant à un combat de boxe dans les
pousses de maïs, en pensant à tous ces personnages haut placés qui
m’empêcheraient d’en profiter s’ils le pouvaient. Mais heureusement, ils
en sont incapables. Tant que vous n’êtes pas vraiment malades, affamés,
terrorisés, emmurés dans une prison ou dans un camp de vacances, le
printemps demeure le printemps. Les bombes atomiques s’amassent dans les
usines, les policiers rôdent à travers les villes, les haut-parleurs
déversent des flots de mensonges, mais la Terre tourne encore autour du
Soleil. Et ni les dictateurs ni les bureaucrates, bien qu’ils
désapprouvent profondément cela, n’ont aucun pouvoir d’y mettre un
terme.
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