2016

Voici l'histoire promise.
Rien de bien passionnant, juste Cloclo et son jardin.
Cette année, pas de plantation de rosiers, on se limite à l'entretien et c'est déjà beaucoup.
Comme vous savez, il a beaucoup plu. Et c'est un euphémisme.
Je profite d'un rayon de soleil pour cueillir quelques roses , soulever quelques feuilles, regarder les bourgeons. Horreur, enfer et damnation : non seulement les pucerons sont gros et gras, bien collants, objet de soins attentifs des fourmis qui leur palpent le ventre de leurs petites pattes, mais les feuilles ne sont plus que de la dentelle et les bourgeons sont croqués jusqu'au cœur.
Qui a osé?
Pleine de fureur, je rentre ma brassée de roses sur la table pour faire quelques bouquets et pensant avec délectation à ce que je vais concocter pour traquer l'ogre mangeur de roses.
Et sur la table, tombé des branches, je le vois!

  Prise la main dans le sac . Quoique , pour une chenille...
En tout cas, la bouche encore pleine.
"Ah c'est donc toi!
-Qui , moi pas du tout!
-C'est toi qui manges mes roses!
-Mais non, mais non."
Et de prendre un air dégagé pour s'éloigner de la pièce à conviction.

-Prévenue, veuillez décliner vos nom, prénom?
-Hibernie défeuillante (Erannis defoliaria).

La coupable fut punie, je vous épargne les détails.
Comme je ne veux pas arroser mes rosiers de pesticides et risquer de tuer toutes les petites bêtes du jardin, les abeilles, les oiseaux,  et nous mêmes, à petit feu, je choisis la méthode artisanale du prélèvement manuel de la chenille. 
Je sors de nouveau et là je vois mes pétunias et mes impatiens. Tout nus, effeuillés, de pauvres tiges ridicules qui tendent des moignons de branches suppliants vers moi.
-Au secours, on nous attaque!

Un autre ennemi. C'en est trop.Et là je sais de qui il s'agit. La limace, la grosse, brune, orange, bien grasse, la petite grise brunâtre.   Elles sont venues, elles sont toutes là.
Je ne veux pas mettre des granulés toxiques (hum, c'est tentant pourtant, mais non, je vais résister). 
Je vais leur offrir de la bière, elles adorent ça. Hé, hé, rire sardonique.

Et en effet, elles sont toutes venues prendre un pot offert par la maison.

Allez, Michel, c'est ma tournée, un dernier pour la route!

A boire sans modération on finit noyé dans le baquet de bière.
Bien fait.

Et bien sûr, il n'y avait pas que les limaces. Les escargots étaient de la partie.

  
 "Gérard, ça suffit. Tu as assez bu, on rentre. J'ai encore des œufs à pondre, moi!"


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N'hésitez pas à envoyer vos travaux de vacances.

Voici deux aquarelles de Dom.
Quelle bosseuse! 

 Du beau boulot! Ça stimule.

Le blog peut continuer....

 Et en tout cas, rendez-vous au 5 juillet.

 

Mardi 21 juin

C'est ...l'été.
Ah bon.

Et c'est le dernier cours de l'année.
Certains ont séché pour prendre des vacances anticipées.
Et c'est tant mieux si ça veut dire que tout va bien.

D'autres hélas, sont partis pour des raisons beaucoup moins plaisantes. Une pensée affectueuse pour toi Françoise.

Au travail, les rescapés de l'été.

Melon et pêches, abricots et cerises, une salade de fruits?

 Deux exemples d'Odile pour montrer l'esprit de l'exercice et combien c'est facile. Ben voyons.

poser les lumières, donner les volumes avec les valeurs

tout compris tout de suite : en quelques minutes, Marie Noëlle

Marie Noëlle

Florence, des beaux melons qui tournent

Chris en pleine maîtrise de la couleur

Marie Françoise, au mieux de sa forme

Claudie (c'était un essai sur un petit papier ..; et ça en est resté là.)

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Mardi 14 juin

Grâce à Maria Teresa nous avons deux démos d'Odile, faites au cours du soir.

 Et en prime l'aquarelle de Maria
où l'on voit que le maître a su former des disciples!

 Et puis un petit signe de Dom, notre compagnonne de route, qui nous envoie la façade de la cathédrale de Strasbourg

 et maintenant les joyeux pinsons du mardi matin, où l'on déplore des pertes, hélas : Christophe, notre "Arlésienne" bien aimé et Brigitte qui nous accompagne de loin en travaillant à ses exercices de rééducation. Courage!

J'ai été un peu bousculée. Comme d'habitude, me direz vous.
Mais là, c'était une semaine très spéciale. Je vous raconte (mais vous pouvez sauter le passage).
J'étais invitée, comme chaque année maintenant à pareille époque, à écouter en concert ma Nathalie à moi, maman de la célèbre Camille.

Je ne raterais ça pour rien au monde.
Donc me voilà partie pour Autun au volant de ma petite voiture, laissant le pauvre Juju tout seul, pour 24 heures.
J'assiste au concert : un vrai bonheur. La chef de chœur (c'est comme ça qu'on dit? cheffe ? cheftaine? chefferesse..) qui est aussi une dame de cœur, a fait merveille cette fois-ci encore. La voix de Nat s'est affirmée, prenante, superbe, entraînant les autres.
On rentre , on bavarde, je vois Camille et je joue avec elle.


Et le lendemain, je reprends la route pour rejoindre l'homme de ma vie actuelle, guillerette, d'une "alacrité éhontée" comme m'a dit Juju (lapsus révélateur? drôle de collocation comme on dit chez nous en linguistique).
Je rejoins l'autoroute en écoutant ma radio favorite. Mais la réception est mauvaise, très mauvaise. Je pointe un doigt hésitant vers le tableau de bord. C'est terrible, ces outils. Avant, pour changer de station, j'appuyais sur un bouton et j'avais le choix entre mes cinq stations préenregistrées. Maintenant il faut effleurer l'écran, faire glisser le curseur, valider , recommencer parce que, non, il ne fallait pas effleurer mais presser, enfin largement de quoi percuter la glissière de sécurité.
Donc j'appuie mon index pour essayer de changer de fréquence. Et là!
L'horreur ! J'attrape Virgin radio, par hasard, je ne connaissais même pas. Oui, je sais , je ne suis pas très éclairée. Et en plus à plein volume! NON! Je n'ai pas mérité ça! Je veux France Cul, France Mu, France Inter, radio classique, tout mais pas ça.
Je ralentis, j'appuie sur la touche "moins" pour diminuer le volume... Juste pour survivre le temps de changer de programme.
Rien. Aucun effet. Heureusement que je n'ai pas mis mon sonotone, j'aurais fait exploser l'appareil.
Je respire fort, on se calme, je jette un oeil  à l'écran en gardant l'autre sur la route et j'appuie sur une touche pour changer de programme...
Rien.
L'angoisse monte.
Je deviens frénétique, j'appuie sur tout et n'importe quoi.
C'est bloqué!
Bloqué sur Virgin à plein tubes.
Au secours.
Une seule solution, attendre la prochaine aire de repos  et couper le moteur.
Ayant entrevu une solution, je me calme, j'essaie de rabattre les pavillons de mes oreilles en vain, et comme mes mains par la force des choses sont sur le volant je  me concentre pour devenir un peu plus sourde.
Enfin, 15 km après, l'aire salvatrice.
Je me gare, loin des autres voitures pour ne pas assourdir les autres automobilistes. avec bonheur.
Le sourire aux lèvres, je coupe mon moteur.
Rien.
Rien , c'est à dire que ça ne fait aucun effet!
Ca continue à hurler des musiques de supermarché!
Vous avez vu le film "Brazil"? Voilà, je suis dedans. C'est un  cauchemar.
Ce n'est pas possible. Je dois dormir, je suis encore au lit, j'ai laissé ma radio allumée, c'est pour ça que je ne peux pas éteindre.
Hélas non. J'ai beau me pincer, je ne rêve pas.
Le cauchemar est la réalité. On dirait un journal télévisé.
J'attends.
Toujours rien.
Je compulse fébrilement le manuel (R.T.F.M. comme disent les rédacteurs techniques)
Je ne trouve rien.
Résignée, je reprends la route. Encore 45 minutes avant d'arriver à la maison.
45 minutes à conduire dans ce vacarme.
Je me construis une félicité en pensant que je vais aller au garage où quelqu'un, sûrement, saura éteindre ce truc.
Je suis finalement arrivée à la maison, les yeux hors de la tête. J'ai fui ma voiture, fermé les portes et attendu l'heure d'aller au garage. Pardon mes chers voisins, j'espère que vous n'entendez rien.
Au bout de dix minutes, le bruit s'éteint.
Je n'ose pas ouvrir la porte. j'ai peur que ça recommence.
Enfin je me lance, j'y vais. Je rallume mon moteur. Tout est normal. Pas de Virgin.
Je suis sauvée!!!!!!!
Mais ça fait froid dans le dos.
O avenir radieux sous les auspices de la technique, ciel envahi par les drones, pannes informatiques qui paralysent tout.
 J'ai mon butagaz à la cave et du bois dans le bûcher. Et ma boite d'aquarelle à portée de main. Tout va bien.

Et voici enfin les travaux du mardi

Françoise

Patrick

Patrick

Florence

Claudie

et mon petit panier de fraise complété

Un seul cours nous reste, la semaine prochaine. Ensuite, Odile part pour animer son stage avec Camille, à Sully sur Loire.
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 :























Mardi 7 juin
 Suite des menus de printemps
Ou encore Ramène ta fraise

 mais avant permettez moi de vous montrer
-des pivoines faites par Maria Teresa

superbe!

et aussi les dessins réalisés par Patrick lors d'un stage avec Jeremy Soheylian.

C'est génial, non?
Oui, vraiment magnifique.

Passons au dessert.

Voilà les démos faites par Odile.

Et maintenant :

Marie Noëlle

Patrick

Patrick

Chris

Françoise

Marie Françoise

Et revoilà les radis : Françoise

Claudie

Claudie (pas fini, as usual)

Flo

Flo

Toutes ces fraises, moi, ça me donne faim.

J'achète des Mara des bois pour le dessert. Ça et la garriguette, j'adore.
Mais là! Consternation, désolation, indignation!
C'est ferme, acide, sans parfum.
C'est ma faute : déjà elles n'avaient de Mara des bois que l'étiquette. Elles étaient grosses et plutôt rouge orangé, j'aurais du me méfier.
Eh oui! La Mara des bois, arrachée à ses bois est désormais  élevée en batterie, hors sol, comme les poules.
Elle souffre sans doute de malaise existentiel.
"Où sont mes racines?
Il y en a qui me gonflent, d'ailleurs, j'ai grossi et j'ai perdu le goût à la vie et mon goût tout court.
Je viens de lire Kafka à la lumière électrique. (C'est tout ce qu'il y a comme lumière.
Ici, pas de chants d'oiseaux, de chatouillis d'insectes, pas même la morsure avide d'une limace amoureuse de ma chair.)
Enfin, tout ça pour dire que lire La Métamorphose n'était pas vraiment une bonne idée.
Je sens que je me transforme en poule. Manquerait plus que je me mette à pondre des œufs.
En plus de ça, s'il y a un contrôle antidopage, je suis cuite, je serai positive."

(Lundi prochain, 6 juin, pas de cours.
 Odile est en pleine préparation d'expo le weekend du 11/12 juin.)

Lundi 30 mai et

Mardi 31  mai

Au menu, légumes de saison : des radis.
De belles bottes .

Oh, à propos, par ce temps, des bottes, c'est une bonne idée.
Moi même j'ai dû m'en racheter une paire, les vieilles ayant pris l'eau le weekend dernier.
Et j'ai fait le badaud
bêta et prévisible,
je suis allée voir le débit de l'eau (parce que le débit de l'eau , c'est bô, etc.)
et le zouave, bien sûr.
Ce pauvre zouave est une figure nationale, ou au moins parisienne, et tout le monde veut savoir si sa culotte est mouillée, si l'eau lui chatouille le nombril et si les moustaches vont rester au sec.
Hier, après avoir vu les peintres de l'eau et des plages en  Normandie (Boudin, mon amour!), je suis donc descendue vers le pont de l'Alma.
Oui, le zouave est mouillé. Et il est furieux.

Et ils sont là, à me regarder avec des sourires de crétins , et pas un qui me proposerait un abri au sec pour la nuit.

et en plus, j'ai les canards sous le nez, maintenant.

- Coin, qu'est-ce que tu fais?
- J'essaie de garder mon fusil au sec.
-Pourquoi faire? Tu comptes repartir en Crimée?
-Non, mais je pourrais bien me faire une partie de chasse au canard.

Revenons à nos radis.
Le lundi , radis.
Le mardi, radis. (etc. comme dans la chanson, sauf que là, c'est des patates)

d'abord ce premier jet de Jackie, pour montrer comment se lancer dans la verdure avec déjà  plein de nuances et de l'eau.

et après, à la fin du cours.

Agnès

oh! des oiseaux, pas des radis. Agnès cumule radis et amateurs de radis

Maggie

Denise

Maryse

qui a l'habitude qu'on lui en redemande à chaque fois (et une petite feuille en plus, et une fleur,là, et un vase derrière, tu ferais ça si bien toi qui peint si vite...) et qui a déjà mis la table : le set, le beurre, le radis coupé. Un peu de sel, non?


Suite le mardi...

le mardi, radis.
 une petite démo comme mise en bouche:

démo

Deux jolies études de Françoise et les notes qui vont avec

Chris

Flo qui réutilise un fond de monotype. Joli, non?

Patrick

Marie Noëlle

j'avais oublié ma petite botte, mais ça c'est après 2 cours et le coup du torchon fait après, à la maison.

J'essaie de rattraper!

D'abord, un courrier de Dom, notre chère correspondante lointaine.
Avec deux belles aquarelles.

d'après une de ses photos

une interprétation d'après Geoff Kersey, dans son livre "Peindre des aquarelles d'après photos".

Lundi,
j'ai récupéré certains travaux.
Heureusement Maryse avait apporté les siens.
Elle peut faire le show à elle toute seule. Et remplir la volière.

Oh, des moutons!

 Maryse aime les oiseaux, et les moutons. Ils sont beaux! Le premier fait un peu Calimero, trop mignon.

Une jolie page d'Agnès

et le petit hibou de Denise. Il pense, il réfléchit.

 "Qu'est-ce-qu'on mange ce soir? ou peut-être "Suis-je vraiment fait pour vivre la nuit?"

Tiens, encore un oiseau de Maryse.

Maggie

Maggie, un petit air de Chine

Jackie, une explosion de fraîcheur

Claudie, un buse au regard sombre.

Je n'aimerais pas être un campagnol!


Mardi

Monotype.
(Ouh là, là! Moi, ça me fait peur, ce truc-là)
D'abord deux exemples d'Odile

et puis les autres

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Entre le 2 mai et le 22 mai, grosse panne de blog!

Je vous livre en vrac tout ce qui s'est fait depuis et dont j'ai eu des traces.
J'essaierai de mettre tout ça à jour la semaine prochaine.

Lundi 2 mai



Mardi 3 mai


Relâche : vacances de Pâques



Lundi 11 avril

 C'est la fin des oignons. Enfin, ceux qui font pleurer.

Arrivent les oignons surmontés d'une tulipe.

Mardi12 avril

Vous remarquerez les tulipes d'Odile.
Puis les tulipes des élèves torturés par Odile.
Une tulipe en 3 minutes. Les cadences infernales qui recommencent.
Ensuite, il paraît qu'on a le droit d'y revenir pour retoucher, compléter.


 

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Brigitte:

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Marie Noëlle :

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Florence ;

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Patrick

Mardi  5 mars

Quelques exemples d'Odile

Lundi 4 AVRIL

 Mardi 5 Mars

Chris

Brigitte

Brigitte

Marie Noëlle

Marie Noelle

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Mardi 29 MARS

Christophe
travail intermédiaire

Patrick

Marie Françoise

Marie Noëlle

Florence

Christophe

Et
It's raining cats and dogs...
and horses.

(Les commentaires sont tout en bas. Il est paraît-il possible de les remonter en début de page. Je n'ai pas su faire.
Ils sont désormais "imbriqués", ce qui veut dire qu'on peut se répondre mutuellement et engager une discussion.)
Si quelqu'un a une idée de modification de la présentation, il est le très-bienvenu.

Encore une jolie aquarelle de mon amie Dom , toujours inspirée de l'Art de l'Aquarelle n° 28 page 62,
 sur papier Arches 24-32 .

Lundi 21 MARS
Voici les derniers citrons.
Comme je suis pressée(ah! ah!) pour cause de tribu venant fêter 5 anniversaires d'un coup , je vais vous mettre vos travaux en ligne sans commentaires.

Evelyne

Denise

Maryse

Jackie

 qui a peint le magnifique bouquet confectionné par Jacqueline.

Jackie

Maggie

Agnès

Maggie

Claudie

Mardi 22 MARS

Jadis il a été un beau citron, jaune, appétissant, juteux.

 Hélas, hélas, sic transit gloria mundi.

Marie Noëlle

Brigitte

Chris

Florence

Christophe

Claudie

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D'abord, il faut que je vous prévienne.
Patrick ne sera pas là mardi.
Pourquoi?
Ah, ah! Il a dit qu'ils allaient, Jacqueline et lui, "se faire faire des papouilles dans la boue". Je n'invente rien.
Thalasso boueuse, quoi.

Je les imagine, nos deux randonneurs, marchant le sac au dos et chantant à pleine voix "Youkaïdi, Youkaïda...".
(Ne me poussez pas, je pourrais vous la chanter.)

 Sont-ils déjà arrivés? La pancarte est très abîmée mais on dirait bien.
Approchons-nous et demandons au charmant garçonnet.

Il répond gentiment:
"Ma maman, elle est pas là.
Les bains de boue, ben, Anatole et Antoinette sont dedans, là-bas."

On lui explique:
"Non, les bains de boue pour les gens, dans une baignoire."

Conciliant le petit répond:
"Une baignoire, on en a une. On peut vous la prêter, mais la boue, faudra la porter vous-même dans la baignoire."

Jacqueline a comme un doute.
Elle ne se représentait pas son séjour comme ça, à patauger avec les cochons.

"Euh, je crois qu'on a fait erreur.
Ça doit être plus loin"






En effet, c'était plus loin.
Les voilà donc installés.

Tout va bien ou presque.

Patrick pratique son crawl sous le regard attentif de la belle soignante qui l'encourage.
"Superbe, continue!"

mais il doit supporter le supplice du jet d'eau glacé.

Et voici Jacqueline aux prises avec le masseur aux mains monstrueuses "Va-t-il me broyer les os?"

Non, tout va bien et la boue a une meilleure couleur qu'à la ferme.

Finalement, ils ne regrettent pas trop le séjour à la ferme.
On aura de vraies nouvelles la semaine prochaine.

Bon, ça suffit, les bêtises.
Au travail!

LUNDI  14 Mars
J'ai raté la semaine des arbres.
J'arrive juste pour la cueillette des citrons.

Il va falloir que je rattrape.
Créer l'arbre après le fruit, ça va être dur.
Encore que, le pépin et l'arbre ou l'arbre et le pépin , l'oeuf  et la poule etc.

J'ai semé le pépin, dès que l'arbre est prêt je vous tiens au courant.

Maggie

Agnès

Agnès (de la semaine des nuages)

Denise

Claudie

Maryse

Maryse (une ferme encore? bio? pas de cochons, rien que des moutons?)

.



MARDI  15  Mars

Florence

Brigitte

Marie Françoise

Marie Noëlle

un modèle

Patrick

une palette
(ou "abstraction préfigurative évoquant la mondialisation du commerce des agrumes et le problème de l'utilisation des pesticides")

Christophe

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Voici une contribution d'ELFI, qui nous a quittés pour suivre le cours du mercredi matin.

Je suis très très contente de pouvoir vous montrer ses travaux.
Elle m 'écrit :
"Voici un petit extrait de  mes dernières productions. Le paysage avec maisons représente nos domaines en Bohème, d'où nous avons été chassés en 1946! Le coucher de soleil sur un champs enneigé est d'après Anselm Kiefer, exposé à Beaubourg actuellement."

Pendant que j'étais malade, Patrick a repris le flambeau photographique

Le Thème : l'arbre

Et voici donc les travaux du mardi

Vous aurez reconnu Odile, bien sûr.

Pour la suite, chacun reconnaîtra le sien.

Et puis aussi Dom, ma copine-du-web, qui m'envoie son travail en échange du blog qui lui parle des vôtres.

Modeste, elle dit que oui, bof, c'est de la copie.
Mais d'abord, il y a copie et copie, et ensuite c'est comme ça que les maîtres anciens apprenaient, non?
A vous de juger :

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Pendant les vacances Camille est partie avec ses parents faire du ski dans le Jura.

Ce n'est pas sa première année de ski. Elle est déjà partie deux fois dans les Alpes, sans grand enthousiasme pour les cours de ski collectifs.
Je vous avais déjà raconté son argumentation de l'époque:
"Tout ça c'est très mal organisé. On a cours le matin et moi je suis en vacances, donc j'ai besoin de me reposer,  je dors. (le cours était à 11 heures). J'en ai marre des cours. Les skis, c'est trop lourd. Etc."
Puis, l'année suivante même débat pour un cours à 13 heures, après le déjeuner et qui l'empêchait de faire la sieste qu'elle ne faisait plus depuis longtemps.
Conclusion, Camille n'aime pas qu'on organise ses vacances en y glissant des cours, elle en a toute l'année "alors non, merci".

Les parents (la crème des parents) entendent le cahier de doléances : cette année ski de fond avec cours individuel pour Camille et grande balade avec les parents le reste du temps.
Le dialogue social a été fructueux et Camille est ravie.
"J'adore le ski de fond. C'est décidé, je ne ferai jamais plus de ski lapin."

Camille a obtenu son Flocon. Elle est ravie, elle l'avait raté la fois précédente. Elle arbore la médaille avec une grande fierté.
Son papa a eu son premier niveau de ski de fond. Camille s'étonne qu'il n'ait pas réclamé de médaille;. il dit qu'il attend d'avoir un niveau supérieur.
"Tu attends la médaille olympique?
- Voilà, c'est ça.
Après réflexion:
-Faudrait pas trop tarder, tu risques d'être trop vieux. "

(
voir les aventures de Camille à Autun bd2,
à Florence
avec les minuscropiques microbes bd3
 )

Ceci pour Patrick : je me suis bien débarrassée du fantôme.
Si quelqu'un a besoin de nettoyer un château hanté, il peut compter sur moi.

 

NB je n'ai pas changé les couleurs, juste le fantôme. C'est la photo qui a un rendu bizarre.

Lundi 15 février

Odile nous propose un paysage rêvé:

Et  nous avons essayé de rêver aussi, mais le réel se rebelle et la question de savoir si les taches du premier plan de certains modèles étaient des moutons, des cailloux, des vaches ou même des bœufs nous a beaucoup agitées. Des  champignons peut-être?

Maggie

Maggie, une étude

Evelybe

Jackie

 Les moutons ont disparu. D'ailleurs ce n'étaient pas des moutons mais des chevaux. Il ne reste que les pierres.

Maryse

N

on, les moutons ne sont pas sur celui-ci, à part le moutonnement des vagues.

Denise

Claudie

Et là, c'étaient des vaches, ou des bœufs mais à cette distance, allez savoir. En tous cas, ils sont allés boire à la rivière, ils reviendront peut-être la semaine prochaine.
Par contre, au loin,un fantôme vous surveille!

(j'ai fait disparaitre le fantôme, je l'ai transformé en église...)

Mardi 16 février

 

 

odile mini démo

Flo(vous admirerez les textures de la roche, l'écume, la brume!!! Magique.)

Flo

Brigitte

Brigitte

Patrick

(Là, pour le tableau de Patrick , en haut, j'ai juste essayé de faire un cadre noir; je ne suis pas sûre que ça mette le tableau en valeur. Le cadre blanc, qui ne se voit pas, me semble mieux)

Chris

 

Marie Françoise (à qui la photo ne rend pas justice, entre autres pour les nuances du rocher)

____et mes deux timbres poste grandeur nature

very cloudy, claudie

on dirait que le temps est tellement humide que la moisissure grignote le bord.

hi, hi, j'ai fait un collage

even cloudier

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Lundi 8 février

Dans les nuages!

Nous y sommes!


A force de raconter des bêtises, certains, à la lecture de mon mail,  ont cru qu'on allait dessiner des oiseaux.
Mais non,
aujourd'hui c'est nuages et vapeur.

Retrouvé une bribe de Francis Ponge :

LE NUAGE
Un linon humide et glacé flotte, dénoué du front qu'il sereina,
Où la transpiration a perlé...
Par mille étoiles.

Ainsi, lorsqu'il va fondre, bouge, et conçoit une molle chasse
Tout un bloc de cristaux plumeux.
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Mais pour faire un rappel de la semaine dernière, voici un beau cheval, pas volant mais galopant.

Il reviendra la semaine prochaine; il a rendez-vous chez le vétérinaire pour un problème de patte mais ce n'est rien, juste une petite luxation dont il va se remettre bien vite..

Maryse

Maryse

Jackie

Maggie

(J'ai fait un essai avec un encadrement gris. C'est mieux?)

Evelyne

Denise

Claudie

J'espère que je ne me suis trompée dans les attributions de tableaux.
Si je ne note pas tout de suite, mes deux neurones ne sont plus d'accord et je doute, je doute, désespérément.

Mardi 9 février

Toujours nuageux sur la rue de Vaugirard.
Giboulées de mars, rafales, grêle.
Les éléments  se liguent pour nous faire croire que nous sommes un mois plus tard que nous ne le pensons.
Mon jardin l'a cru, lui aussi.

Est-ce bien raisonnable de sortir si tôt?

A l'atelier :

Chris

Chris

Chris

 Non, vous avez bien vu, les deux derniers, ce ne sont pas des nuages, mais des restes de fruits de la semaine dernière que  Chris nous avait gardés...
Si jamais elle  n'en veut plus, moi je veux bien les adopter.

Une série "les toits de Paris" par Marie Françoise qui a joué les chats de gouttière

Christophe

Brigitte

D'accord, c'est le soleil mais pour moi ça a toute la poésie du film, le  "Ballon Rouge"

Brigitte

Françoise

Françoise

 "Du vent dans les saules"  et les roseaux.

Françoise

Florence : arbres ou coraux, en tout cas, c'est beau

Patrick (City on Fire?)

Claudie ( Il est avantageux d'avoir où aller)

Claudie

Claudie

et un joli bouquet de Brigitte pour  les 3 ans de Tiblog. Merci Brigitte!

Brigitte

Lundi 1er février

Ah, ah!

j'ai bien fait attention aux noeuds.

J'ai bien fait la décontraction du début : laissez couler votre peau et vos muscles (in petto "et la graisse, parce que les muscles..."
Il faut prendre la position du cadavre. Déjà, ça vous met en confiance!

Je me suis retrouvée dans une flaque

Après on ramasse sa graisse et on la remet en place.
Le but c'est de passer de A à B.

 

A

B

et quand je me redresse les plis s'effacent ou bien je ressemble à un shar pei?

Comme ça?

Bon, à la fin, méditation: c'est parti pour 5 minutes. On respire et on se vide la tête.

on se vide la tête, on laisse tomber la mâchoire (tant pis pour l'air abruti)

oh une mouche

Y a un truc qui me gratte

Au fait qu'est-ce qu'on mange ce soir?

Et, zut, c'est déjà fini.

(Note de mise en garde
le premier qui dit que le dessin avantage ma silhouette est renvoyé.
Je sais, c'est mon moi intérieur, je l'ai toujours dit, et pas mon enveloppe extérieure soit disant réelle.
D'ailleurs qu'est-ce que la réalité?)

Passons aux choses sérieuses.

Entre parenthèses et pour mon plaisir, je vous met une aquarelle de ma copine Dom qui nous accompagne de loin et qui fait de bien jolies choses.

Dom

  Et voici l'équipe du lundi

Maggie

Agnès

Denise

Claudie

Jackie

Evelyne

Maryse

Mardi 2 février
 d'abord on prépare ses couleurs.

Et puis on regarde la démo

Et voilà les fruits qui surgissent de l'eau petit à petit

A nous maintenant.

Et d'abord un travail de Patrick : aquarelle de la semaine dernière où le fond a été entièrement repris.

Hélas, il a encore retravaillé pendant le cours et je n'ai pas la photo finale.
Patrick, je te laisse la prendre et me l'envoyer pour que je complète?

Ca y est, voici la version retouchée, merci Patrick.
"les fruits enrobés dans une tourmente volcanique" ( comme dit Odile );
un fond superbe, préparé avec beaucoup de matière dans un petit bol. C omme on nous dit de faire à chaque fois mais que certains ne font pas toujours...

Patrick

Christophe

Françoise

Françoise

Florence

Marie Noëlle

Brigitte

Chris

Patrick

Marie Françoise

Claudie

Pendant ce temps là, Odile faisait subir la torture de l'eau pour nous montrer qu'on avait tous les droits sur nos créatures et que ça pouvait donner des résultats intéressants:

les fruits d'Odile après la pluie

LUNDI 25

Soeur Anne, ne vois-tu rien venir?
 Toujours rien! Et pour cause.
Cloclo est allée faire du yoga. La tête ailleurs sans doute.
Alors que la séance est supposée défaire les nœuds de la pelote, au contraire, les noeuds se sont resserrés. Comme dans le sketch de Coluche, j'ai dû laver avec les noeuds et après, pour défaire des noeuds mouillés...

mais ou ai-je mis cette main?

et cette jambe, j'en fais quoi?

ouille, et on défait ça comment?

Résultat, retour piteux à la maison et dodo.
"Le lendemain, elle était souriante..."
(Vous connaissez ce chef d'oeuvre de la chanson française, je présume; surpassé sans doute seulement par "ma belle mère qui est blanchisseuse..." dont les paroles semblent hélas irrémédiablement perdues.
Le lendemain, elle était souriante
À sa fenêtre fleurie chaque soir
Elle arrosait ses petites fleurs
Grimpan-an-antes
Avec de l'eau de son p'tit arrosoir.)

 Mardi donc.
Suite de l'eau.
On dessine à l'eau. Parce que c'est beau, le débit de l'eau. (toujours la chanson française, vous me suivez?)
On pose le pigment dans l'eau et on voit si il flotte.
Il flotte!
Il court, il diffuse, il se dépose.

Démododile

D’abord une démo plus ancienne sur les fleurs blanches, récupérée au passage

une pomme express, à mettre dans un lointain par exemple

Faire une pomme avec une seule couleur pour travailler sur les valeurs et lui donner un volume

Vous avez vu le retour de clair en dessous?

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Les disciples au travail:

Patrick

Marie Françoise

Christiane

Christiane

Christiane

Brigitte

Brigitte

Marie Noëlle

Marie Noëlle

Marie Noëlle

Florence

Christophe

Claudie

Claudie

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui.


















Lundi 18 janvier

Rien, nada, nitchevo, nothing
Tulipes dans l'eau,
les verres, reflets dans l'eau.
Les photos la semaine prochaine.

Au fait, j'ai rectifié l'erreur de la semaine dernière et rendu à Maggie ce qui n'était pas à Agnès et lycée de Versailles.

Mardi 19 janvier
Tulipes dans l'eau, les mêmes.
Elles ont tenu depuis hier.
Par contre les joyeux pinsons du mardi sont décimés. il n'en reste que 6..

Petite démo d'Odile .
J'écoute mais je continue à peindre. Pas que je sois blasée! Loin de là, les démos j'adore mais je suis déjà entrée dans l'eau et j'ai peur que la marée se retire et me laisse au sec sur le sable.

aquarelle à la bouée

Cela dit, j'écoute.

Puis, tout le monde se lance dans la peinture du verre avec ou sans tulipes.
Brigitte a choisi le whisky plutôt que l'eau, mais sans tulipes. Elle a raison, c'est mauvais pour les tulipes.
Marie-Noëlle, quant à elle, lève le nez au bout d'un moment et soupire "Je suis en apnée."

Marie Noelle en apnée

On travaille dans l'eau, comme vous voyez.

Brigitte

Brigitte

Marie Noelle

Florence

Christiane

Christophe

Claudie (corrections )

Claudie

Lundi 4 janvier
Bonne année à tous!
Je vous souhaite beaucoup d'eau sur les papiers, du lâcher prise, et plein de moments doux.

Je vous ai gardé une petite clémentine de Noël et un navet de la soupe dépurative d'après fêtes.

Pour commencer l'année, une rafale de photos!

Le premier lundi, le 4, je devais encore être sous les effets du champagne, je n'ai pas pris de photos. j'avais plongé dans l'eau des anémones. Pas de photos, pas de blog.
Le mardi 5, j'ai pris des photos que je n'ai pas bien repérées, donc c'est le bazar et il y a encore des aquarelles anonymes.

Claudie

Françoise

Patrick

Chris

Brigitte

Marie Françoise

Le lundi suivant, le 11, j'ai essayé de me rattraper. Donc j'ai fait des photos de ce qui avait été réalisé le jour même et ce que j'ai pu rattraper du lundi précédent.

Agnès

Claudie

Denise

Evelyne

Evelyne

Jackie

Maggie

Agnès

Maggie

Maryse

Et enfin, le mardi 12, je n'étais pas là donc Patrick a pris les photos. Et là, c'est tout bien, organisé, repéré. Je n'ai plus qu'à coller dans le blog.

Donc, je colle.

D'abord les crayonnés, avec une démo d'Odile, pour montrer l'importance des valeurs.

Odile

Et ensuite les vôtres

Chris

Brigitte

Brigitte

Françoise

Patrick

et j'ai essayé de rattraper à la maison

Claudie

Et maintenant, en couleurs.
Les démos d'abord.

Odile

Odile

et maintenant, les élèves

Brigitte

Chris

Florence

Patrick

Claudie